(Londres) L’Italie s’est qualifiée aux tirs au but (1-1 a. p., 4-2 t. a. b.) pour la finale de l’Euro de soccer aux dépens de l’Espagne, mardi, au stade de Wembley à Londres.

Les deux équipes étaient à égalité 1-1 à l’issue du temps réglementaire et de la prolongation après des buts de l’Italien Federico Chiesa (60e) et une égalisation de l’Espagnol Alvaro Morata (80e), lequel a manqué son tir au but.

En finale, dimanche à Wembley, l’Italie rencontrera le vainqueur de la seconde demi-finale entre l’Angleterre et le Danemark, prévue ce mercredi (15 h).

La « Nazionale » retrouve la finale d’un grand tournoi pour la première fois depuis l’Euro 2012 au bout d’une demi-finale très indécise que la prolongation n’aura pas suffi à faire pencher d’un côté.

L’Espagne, après avoir beaucoup raté, a arraché l’égalisation grâce au mal aimé Morata, sorti du banc un gros quart d’heure plus tôt.

L’attaquant de la Juventus a fait paraître son âge à son coéquipier en club Giorgio Chiellini, 36 ans.

D’un une-deux plein axe, Morata a fixé le capitaine italien, servi en relais Dani Olmo puis pris de vitesse Chiellini pour gagner son face à face avec Gianluigi Donnarumma.

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Alvaro Morata après avoir marqué le but égalisateur contre l’Italie

Jusque-là l’Espagne, qui avait contrôlé dans les grandes largeurs le ballon, avait beaucoup tiré, mais beaucoup manqué la cible.

Contre-éclair italien

Une adresse qui n’a pas fait défaut aux Azzurri, à l’image de la frappe enroulée de Chiesa (60e), buteur lors d’une des rares occasions de la « Nazionale ».

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Federico Chiesa

Oubliée la maîtrise de l’entrejeu qui a fait le succès autant que le charme de l’équipe de Roberto Mancini dans cet Euro : c’est un contre-éclair qui leur avait entrouvert les portes de la finale.

Treize secondes seulement se sont écoulées entre la relance de Donnarumma et la conclusion de Chiesa, titularisée seulement pour la deuxième fois de suite après le quart victorieux contre la Belgique (2-1).

Les supporters de la « Roja » ressasseront sans doute la première période de la prolongation quand les coups de chaud se sont multipliés dans la surface italienne à l’image d’un jeu de billard sur corner (98e) ou du tir de Marcos Llorente vers la cage vide stoppé par Chiellini (102e).

Malgré l’élimination, l’Euro restera réussi pour l’Espagne, en reconstruction après sa sortie dès les huitièmes de finale au Mondial 2018.