La qualification de l'Impact pour les quarts de finale de la Ligue des champions a pris du plomb dans l'aile, mardi soir, avec une défaite de 3 à 0, sur le terrain des Earthquakes de San Jose. Les Montréalais devront battre le CD Heredia, la semaine prochaine, et espérer une courte défaite guatémaltèque en Californie, le mois prochain.

L'Impact a encaissé ses deux premiers buts sur des remises en touche. À la 22e minute, la touche de Dan Gargan a été prolongée par Steven Lenhart, mal surveillé par Matteo Ferrari. Qui d'autre que Chris Wondolowski pouvait surgir au bon moment pour tromper Evan Bush? C'est aussi sur cette phase de jeu, à la 57e, que Marvin Chavez a doublé la mise grâce à une puissante frappe qui a abouti dans la lucarne montréalaise. Le Hondurien a profité d'un dégagement plein axe de Patrice Bernier après une autre remise en touche de Gargan. Shea Salinas a finalement alourdi le score, à six minutes du terme.

Dès le début du match, les espaces ont été nombreux sur le petit terrain du Buck Shaw Stadium. Les Earthquakes n'ont pas dérogé à leur plan habituel en essayant de trouver, dans les airs, le physique Lenhart dans la surface montréalaise. Rien que dans les sept premières minutes, il a obtenu deux occasions sur des têtes. La première tête, après une sortie ratée de Bush, est passée à côté du cadre alors que la seconde tête plongeante a été repoussée par le gardien de l'Impact.

L'Impact, disposé dans un 4-4-2, a aussi eu sa part d'occasions dans le match et notamment lors des 45 premières minutes. Andrew Wenger s'est illustré sur deux tirs bloqués par la défense californienne. Par la suite, l'Américain a multiplié les déchets techniques, sur ses premières touches notamment. En fin de première période, il a cependant adressé un bon centre pour Daniele Paponi, dont la tentative a été ruinée par un mauvais rebond sur la pelouse. Il a ensuite obtenu une chance en or sur un centre de Davy Arnaud, mais il a raté sa talonnade.

Avec un retard de deux buts, Marco Schällibaum a revu son approche en faisant entrer Felipe et Marco Di Vaio pour Arnaud et le transparent Paponi. Ces changements n'ont cependant rien au changé au scénario avec une équipe montréalaise fatiguée, pas assez inspirée offensivement et avec des individualités, comme Andres Romero ou Wenger, qui ont encore montré leurs mauvais visages.

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