Les exploits de Marco Di Vaio ne sont pas passés inaperçus à Vancouver. Celui qui a été nommé joueur de la semaine grâce à son tour du chapeau contre l'Union de Philadelphie, samedi, a été au coeur des discussions chez les Whitecaps, hier.

«Il a bien fait depuis son arrivée dans la MLS et lors du dernier week-end, mais Montréal effectue un bon parcours cette année, surtout à domicile, a mentionné l'entraîneur Martin Rennie. Nous avons plusieurs joueurs à surveiller, ce qui inclut évidemment Di Vaio. On avait bien défendu la dernière fois contre lui et il faut en tirer des leçons, être alertes et méfiants quant à ses mouvements.»

La différence par rapport au match aller est cependant que les espaces seront plus importants pour l'attaquant italien. Trouver le bon équilibre représente le véritable défi, selon le défenseur Alain Rochat.

«Ce sera la même organisation qu'à Montréal, mais il faudra la même discipline et la même volonté de défendre, tout en essayant de créer plus de chances en attaque.»

Dans le camp des Whitecaps, Darren Mattocks est revenu en Colombie-Britannique après avoir disputé un match de la sélection jamaïcaine contre Tottenham. Et si Camilo et Daigo Kobayashi pourraient être impliqués, ce soir, après avoir raté le match aller, rien n'est plus déterminant que la présence de Kenny Miller. Blessé à une cuisse depuis le mois de mars, le joueur désigné écossais s'est entraîné normalement au cours des derniers jours.

«Il avait bien commencé la saison en marquant des buts et en travaillant fort pour le besoin de l'équipe, a rappelé le défenseur Andy O'Brien. Et si on parle de Di Vaio qui est décisif depuis longtemps, Kenny l'a aussi fait à des niveaux national et international. C'est un joueur important que nous voyons revenir avec grand plaisir.»

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Pluie, pluie et pluie

Pour les distraits, cela devrait être écrit noir sur blanc sur le billet électronique. Le décollage pour Vancouver aura lieu à 10h05; munissez-vous d'une pièce d'identité, de votre carte d'embarquement et d'un bon parapluie.

Comme en mars 2012, quand l'Impact avait disputé son premier match dans la MLS, il pleut encore et toujours sur Vancouver. Pas un petit orage de quelques minutes, mais une pluie fine et constante qui gâche le moindre déplacement dans cette si belle ville.

Au moins, les matchs des Whitecaps ne sont pas perturbés par la pluie. Le club a la possibilité d'ouvrir ou de fermer le toit du BC Place en fonction des conditions météorologiques. Mais malgré ces nouvelles infrastructures - les rénovations de l'enceinte ont couté 563 millions -, les Caps adoptent un esprit bien britanno-colombien.

«Notre préférence est que le toit soit ouvert. Le soccer est traditionnellement un sport d'extérieur», a déjà expliqué le président Bob Lenarduzzi, qui ne voit aucun inconvénient à ce que ses joueurs se fassent tremper.