Pour atteindre son objectif de participer aux séries éliminatoires, l'Impact sait qu'il devra récolter une bonne part de points lors des matchs disputés sur les terrains adverses. Cet esprit conquérant, après une saison inaugurale marquée par deux maigres victoires à l'extérieur, accompagnera l'équipe à son premier match de 2013, samedi à Seattle.

Il existe, par contre, des enceintes plus agréables pour passer de la parole aux actes. L'an dernier, les Sounders n'ont perdu que deux fois dans leur forteresse du CenturyLink Field. Les Timbers de Portland, adversaires suivants de l'Impact, le 9 mars, évoluent également dans une ambiance assez intimidante. Ces deux matchs donneront une bonne idée de l'esprit et de la force des Montréalais.

«Ce n'est jamais facile de gagner à l'étranger, mais si nous allons dans des stades comme à Seattle et Portland en obtenant de bons résultats, ce sera un signe que de bonnes choses nous attendent», croit Justin Mapp.

Dès les premières minutes de sa saison, l'Impact s'attend à ce que les Sounders mettent énormément de rythme. Malgré la perte de Fredy Montero, les Sounders ne manquent pas de qualité offensive avec Eddie Johnson, Steve Zakuani ou Mauro Rosales. Par contre, l'Impact n'aura pas à se soucier du milieu défensif Osvaldo Alonso qui, en 2012, s'est classé quatrième au chapitre des passes réussies dans la MLS.

«Ils vont faire un bon pressing et nous chercher très haut sur le terrain. C'est aussi une équipe qui joue très bien avec le ballon. Et même si Alonso sera suspendu, ce qui est une bonne nouvelle, il faut être aussi prêts pour le joueur qui le remplacera», résume Marco Schällibaum, dont l'objectif est de se faire huer par les 50 000 partisans des Sounders. «Cela voudra dire que nous avons fait un bon travail.»

La défense montréalaise devrait être testée rapidement, lors de ce premier match. Elle a toutefois apporté de solides garanties, en matchs préparatoires, bien aidée par un bloc plus solide.

«On est mieux en phase défensive. Nous sommes plus compacts, nous travaillons tous ensemble et cela devient plus difficile de nous attaquer. Je pense que nous sommes prêts», dit Marco Di Vaio.

L'Impact est donc prêt à goûter au cocktail de Seattle, qui comprend une équipe de qualité, une foule passionnée, sans oublier une surface synthétique qui n'a pas reçu que des éloges au cours des dernières saisons. «C'est difficile pour un gardien. Le jeu est beaucoup plus rapide, surtout s'il se met à pleuvoir, explique Troy Perkins, un ancien membre des Timbers. Ce n'est pas simple d'évoluer sur cette surface, mais cela reste un bel environnement dans lequel jouer.»

Valentin n'a pas fait le voyage

Le début de saison signifie que Schällibaum a dû faire ses premiers choix importants. L'arrière droit Zarek Valentin ne fait ainsi pas partie des 18 joueurs qui ont fait le voyage dans l'Ouest. Blake Smith, Karl W. Ouimette, Wandrille Lefèvre et Maxim Tissot, blessé à l'épaule droite, sont aussi restés à Montréal.

«Ce n'est pas qu'ils soient moins bons que les autres, mais on doit partir avec seulement 18 joueurs», a expliqué l'entraîneur montréalais.

«Je ne peux pas prendre Karl [Ouimette] et Zarek [Valentin] et n'avoir de la place que pour deux milieux de terrain et un attaquant [sur le banc]. Il faut un bon mélange.»