Chelsea n'aura pas le droit à l'erreur sur la pelouse de la Juventus de Turin, mardi, lors de la cinquième journée de Ligue des champions. Battu il y a deux semaines par le Celtic Glasgow (2-1), le FC Barcelone va pour sa part tenter de se rassurer face au Spartak Moscou.

Tenant du titre de la compétition, Chelsea va jouer dès mardi un match charnière de l'édition 2012-13 de la Ligue des champions.

Les Londoniens peuvent se qualifier pour les huitièmes de finale en cas de victoire à Turin mais ils peuvent également aussi être poussés au bord de l'élimination en cas de défaite. Les deux équipes, parties avec l'étiquette de favori du groupe E, se retrouvent en effet derrière le Shakhtar Donetsk, qui pourrait valider son billet pour la prochaine étape s'il vient à bout des Danois de Nordsjälland.

Pour les Blues, la tâche sera d'autant plus compliquée qu'ils n'ont pas l'habitude de gagner en Italie. Sur leurs 11 dernières visites sur la Botte, ils ne l'ont emporté qu'une seule fois, face à la Lazio de Rome en 2003.

«Nous avons des joueurs d'expérience, s'est rassuré Roberto Di Matteo, l'entraîneur italien de Chelsea, en conférence de presse lundi. Nous avons déjà été dans cette position l'an passé. Pour une raison qui m'échappe, le mois de novembre ne nous réussi pas. Nous devons essayer de régler le problème.»

Les Turinois savent de leur côté qu'ils doivent réaliser un exploit pour espérer poursuivre leur parcours.

«Nous sommes au même niveau que les champions d'Europe, a souligné Gianluigi Buffon. La Juventus a gagné le respect de ses adversaires. Nous avons ce qu'il faut pour gagner, le match nul au match aller (2-2) le montre.»

Le Barça y est presque

Pour le Barça, il s'agira moins de se rapprocher de la qualification, en très bonne voie, que de corriger le tir après la défaite surprise au Celtic. L'affaire ne sera pas si simple sur la pelouse synthétique du Spartak Moscou.

Les Catalans pourront au moins compter sur le retour de plusieurs joueurs à vocation défensive de leur effectif. Carles Puyol, Gerard Piqué et Sergio Busquets sont dans le groupe.

Marc Batra s'est lui blessé à l'adducteur droit et sera absent deux semaines.

«Nous savons qu'il est presque impossible d'avoir un effectif complet», a philosophé Andoni Zubizarreta, le directeur sportif du club.

Dans l'autre match du groupe G, la surprenante équipe du Celtic peut aussi se qualifier pour les huitièmes de finale. Elle se déplace à Lisbonne pour y défier le Benfica, son concurrent direct.

«J'ai la foi dans mon équipe, nous traversons une excellente période», a remarqué l'entraîneur Jorge Jesus.

Manchester United a déjà validé son billet pour le prochain tour et se déplace sans pression à Galatasaray. Alex Ferguson a même décidé de se passer de nombreux cadres pour cette rencontre. Wayne Rooney, Robin Van Persie, Rio Ferdinand, Ryan Giggs, Paul Scholes et David de Gea ne font pas partie du groupe mancunien qui voyage en Turquie.

Les Stambouliotes de Cris peuvent, eux, toujours croire en leur chance. Leurs deux rivaux, le CFR Cluj et le Sporting Braga, se rencontrent dans le même temps.

Enfin, dans le groupe F, Lille n'a plus rien à espérer. Les Nordistes, qui se déplacent au BATE Borisov sans Franck Béria, Aurélien Chedjou, Mathieu Debuchy ni Florent Balmont, blessés ou laissés au repos, peuvent toutefois jouer un rôle de trouble-fête.

Dans l'autre rencontre, Valence accueille le Bayern Munich pour le choc des leaders du groupe. Franck Ribéry «devrait jouer» selon Jupp Heynckes qui a admis «avoir besoin» du Français.