La Fédération internationale de football (FIFA) a rejeté jeudi un recours et confirmé ainsi la suspension provisoire de 90 jours imposée à Mohamed Bin Hammam, ex-président de la Confédération asiatique, par la commission d'éthique depuis le 26 juillet.

Cette suspension «interdit à titre provisoire Mohamed Bin Hammam de toute activité liée au football au niveau national et international pour une période maximum de 90 jours».

Outre cette suspension, M. Bin Hammam est sous le coup d'une procédure d'investigation de la FIFA.

Le comité d'éthique entend chercher de nouvelles preuves et relancer une affaire qui avait valu à Bin Hammam une suspension à vie, récemment levée par le tribunal arbitral du sport (TAS).

Bin Hammam avait été accusé en mai 2011 d'avoir acheté des voix avant l'élection présidentielle à la FIFA. Il s'était retiré de la course avant d'être radié à vie.

Le TAS avait levé cette radiation, constatant une absence de «preuve directe», précisant bien qu'il n'avait pour autant pas conclu «à l'innocence de M. Bin Hammam».

Le TAS avait aussi précisé «que la FIFA était en passe de réformer sa commission d'éthique et que, pour le cas où de nouvelles preuves concernant la présente affaire seraient découvertes, il serait possible d'ouvrir à nouveau ce dossier afin de compléter l'état de fait et d'établir si M. Bin Hammam a commis ou non une violation du Code d'éthique de la FIFA».