Avant de passer aux choses sérieuses et de prendre plusieurs décisions capitales en vue de sa saison inaugurale dans la MLS, l'Impact s'active encore et toujours pour dénicher un entraîneur-chef. De la vingtaine de candidats interviewés, la liste est désormais réduite à trois finalistes.

«Nous sommes en train de voir lequel représente la meilleure solution pour l'Impact, a précisé Nick De Santis lors d'une rencontre d'information sur la MLS, hier. Une fois l'entraîneur-chef confirmé, ce sera important de bâtir autour de lui.

«On ne veut pas engager du monde aujourd'hui pour que l'entraîneur-chef remette ensuite ces choix en question. Nous devons tous être sur la même longueur d'onde.»

En plus de l'évaluation de l'équipe actuelle, l'heureux élu sera au centre de chacune des décisions concernant les effectifs de 2012. À ce propos, le club montréalais a déjà une bonne idée des éléments qui devraient le constituer avec un défenseur central de haut niveau, un milieu de terrain offensif créatif et un attaquant efficace.

«Notre mission est d'aller chercher ces trois ou quatre joueurs capables de faire une différence et de bâtir autour d'eux, a dit De Santis. Dans un onze partant, il existe des positions où l'on doit trouver des joueurs avec une certaine expérience et un niveau supérieur aux autres.»

Plusieurs outils seront à la disposition des Montréalais pour tenter de se rapprocher de cet objectif. Après un premier camp en novembre, l'Impact s'appuiera sur le repêchage d'expansion et le super repêchage. Dans un premier temps, il sélectionnera 10 joueurs non protégés par les autres clubs avant de choisir des éléments universitaires et étrangers. D'où l'importance de réaliser un bon dépistage préalablement.

«Ce que nous faisons actuellement, c'est de bâtir un réseau parmi les entraîneurs universitaires dans chacune des conférences aux États-Unis, a dit le directeur des opérations soccer, Matt Jordan. C'est comme cela que nous allons identifier ces joueurs, puis nous allons aussi faire une tournée pendant l'automne.»

En attendant la constitution d'un véritable réseau de dépisteurs en accord avec le futur entraîneur, les deux hommes ont sillonné plusieurs régions du monde à la recherche du prochain Fredy Montero.

Si l'Amérique latine s'inscrit au coeur de la stratégie de l'Impact, les relations développées au fil des matchs amicaux ne sont pas à négliger.

«En Amérique du Sud, on a bâti de bonnes relations avec des individus qui ont déjà amené des joueurs très importants en MLS, a expliqué De Santis. On a aussi construit une relation avec la Fiorentina, qui est prête à nous aider.»

Il reste enfin l'épineux dossier du joueur désigné. Avant de recruter une vedette, le directeur sportif de l'Impact compte longuement étudier la motivation du joueur et éviter un fiasco du type Denilson à Dallas.

«Est-ce que nous sommes dans une situation où l'on peut embaucher un joueur désigné? On réfléchit encore. Mais s'il y a une occasion qui se présente et que le personnel technique pense que c'est une bonne décision au niveau marketing ou sportif, on va l'étudier sérieusement.»