La Sampdoria a confirmé son excellent début de saison et s'est imposée face à l'Inter (1-0), infligeant à la championne en titre sa première défaite de la saison, samedi à Gênes lors du premier match avancé de la 6e journée du championnat d'Italie.

Grâce à ce succès, son cinquième en six matches, la «Samp» s'empare provisoirement de la tête de la Serie À (15 pts) en attendant le match que doit livrer la Juventus (2e, 13 pts) face à Bologne dimanche après-midi à Turin. L'Inter, qui venait d'aligner quatre succès consécutifs, demeure 2e ex aequo en attendant les matches dominicaux. Sa première défaite intervient à un moment inattendu puisqu'elle semblait monter en régime depuis sa nette victoire face à Naples (3-1) mercredi.

La rencontre, très équilibrée mais sans occasions vraiment dangereuses, a basculé sur un détail, une erreur du latéral droit de l'Inter Santon au cours de la seconde période.

Faute de ne pas avoir assez appuyé une passe à quelques mètres de sa surface, le grand espoir italien, 18 ans, a permis à Mannini de récupérer et de s'infiltrer côté droit avant d'adresser un centre parfait pour Pazzini, dont la frappe de près n'a laissé aucune chance à Julio Cesar (72).

Ensuite, malgré l'intense pression exercée par l'Inter en fin de rencontre, la Sampdoria est parvenue à conserver l'avantage jusqu'à la fin, à l'image du gardien Castellazzi réalisant une parade décisive sur un coup franc puissant de Lucio (45+1).

«Ce qui ne m'a pas plu ? Le résultat, a sobrement commenté après coup José Mourinho sur Sky Sport. Le but de la Sampdoria est consécutif à une erreur défensive de Santon. Mais, de toute ma carrière, je n'ai jamais accusé un de mes joueurs pour une défaite et je ne le ferai pas davantage aujourd'hui».

«La valeur de cette défaite ? Trois points de perdus, c'est tout», a ajouté l'entraîneur qui, au grand étonnement des médias italiens, ne s'était plus exprimé devant la presse depuis son exclusion à Cagliari il y a une semaine.

«Je ne me tais plus car mon club a un contrat avec les TV, et je le respecterai, a-t-il expliqué à ce sujet. Mais, sinon, j'aurais continué à ne plus parler. Pourquoi ? La raison, je la garde pour moi».

Le deuxième match avancé de la journée devait mettre aux prises en soirée Livourne à la Fiorentina.