Les deux derniers clubs italiens, l'Inter et la Roma, une nouvelle fois éliminés par les clubs anglais en huitièmes de finale de la Ligue des Champions mercredi sont «maudits» relève la presse italienne jeudi.

«Malédiction!» affiche en une La Gazzetta dello Sport, pour qui l'histoire se répète puisque la saison dernière, les trois équipes de Serie A rescapées du premier tour avaient déjà toutes été éliminées par des clubs de Premier League.

Mardi, la Juventus avait été sortie par Chelsea (1-0, 2-2). Ainsi, pour la première fois depuis 2002, le championnat italien n'aura aucun représentant en quarts de finale de la plus prestigieuse des coupes européennes.

Le grand quotidien sportif milanais évoque une «Europe cauchemar» pour l'Inter, battue par Manchester United (2-0 après 0-0 à l'aller), et qui pour la troisième année consécutive ne passe pas le cap des huitièmes.

Le milieu Patrick Vieira, jugé «hors de forme» et impliqué sur l'ouverture du score de MU, est le plus mal noté des joueurs. Le journal souligne toutefois l'honnêteté du Français qui, après la rencontre, a admis que le but était «de sa faute» et que «malheureusement, il avait changé le cours du match».

Il Giornale relève pour sa part que «l'effet Mourinho», l'entraîneur vedette recruté à prix d'or pour gagner la Ligue des Champions, est «déjà fini».

Le Corriere della Sera évoque «le triomphe anglais». L'Inter a bien joué, mais fait «trop d"erreurs» face au champion d'Europe, ajoute le plus gros tirage de la Péninsule, tandis que La Repubblica relève que «le meilleur match européen de l'Inter cette saison correspond à sa sortie de scène», un signe supplémentaire de la puissance de Manchester.

A Rome, le Corriere dello Sport titre «Ce n'est pas juste!» après l'élimination de la Roma aux tirs au but par Arsenal (0-1, 7 t.a.b. à 6).

«Elle marque, elle lutte, elle souffre, elle mérite de vaincre, mais elle cède aux penaltys», continue le quotidien sportif romain, affichant une photo du capitaine Francesco Totti en larmes.

Il Messaggero cite justement Totti pour qui cette élimination est «pire qu'un coup de poignard». Le capitaine, 32 ans, rêvait de disputer la finale de l'épreuve le 27 mai dans «son» stade Olympique.