Le premier choix des Penguins de Pittsburgh en 2007 ne joue pas au hockey en ce moment. Il a mis une croix sur son rêve de jouer en Amérique du Nord et vise l'Europe la saison prochaine. Il a pourtant seulement 25 ans.

Je connais Angelo et sa famille depuis de nombreuses années. Son jeune frère John a eu une belle carrière à Cornell avant de jouer brièvement en Autriche. Ce sont des garçons brillants, humbles.

Angelo n'a peut-être pas réussi sa carrière de hockeyeur comme il ne l'espérait, mais la réussite d'un homme ne se limite pas au hockey. Il lui reste encore des décennies devant lui. On juge encore beaucoup Alexandre Daigle pour ses insuccès dans la Ligue nationale. J'ai appris à le connaître davantage à son retour de la Suisse, il y a quelques années. Il se tient loin des feux de la rampe et ne saurait être plus heureux, équilibré et serein dans son rôle de père de famille et d'homme d'affaires. Je n'étais pas un fan du jeune homme flamboyant de l'époque des Sénateurs d'Ottawa. J'admire profondément l'homme qu'il est aujourd'hui.

Voici l'interview qu'Angelo Esposito m'a accordée ces derniers jours, pleine d'humilité et de réalisme.