À 19 ans, Katerine Savard participera à ses premiers Jeux olympiques à Londres. Elle fera deux épreuves individuelles (100 m et 200 m papillon) et probablement le relais 4 X 100 m quatre nages. Neuvième du 100 m papillon aux derniers Mondiaux de Shanghai, la nageuse de Cap-Rouge vise la finale à Londres. Pour y arriver, il lui faudra la course parfaite.

Tout se joue avant de monter sur le bloc: «J'ai besoin d'être très active et échauffée avant de sauter dans l'eau. C'est la clé. Il faut que je bouge, que je sois énergique, que je sente mon pouls augmenter.»

LE DÉPART: «Je dois pousser extrêmement fort sur le bloc pour aller le plus rapidement et le plus efficacement possible dans l'eau.»

LA COULÉE: «Je dois sortir de l'eau après neuf battements de jambes. Je suis alors à 11 ou 12 mètres. En tout cas pas plus de 15 m, parce que je serais disqualifiée...»

LA PREMIÈRE LONGUEUR: «Je dois faire 21 tractions de bras. Il faut que les trois premières soient le plus détendues possible. Ensuite, je décolle.»

LE TEMPS AU VIRAGE: «27,0 secondes!»

LE VIRAGE: «Il faut que ma dernière traction arrive parfaitement au mur. Il ne faut pas que je glisse trop longtemps, sinon ça va me nuire.»

LA DEUXIÈME COULÉE: «Encore là, neuf battements de jambes sous l'eau et les trois premières tractions progressives. Si on part trop en bûchant, ça va aller mal pour la suite.»

LA DEUXIÈME LONGUEUR: «Souvent, les 15 derniers mètres sont les plus difficiles. Il faut que je pense à battre mes jambes le plus fort possible et à les garder à la surface.»

LA TOUCHE: «Mes mains doivent arriver le plus près possible du mur.»

LE TEMPS: «En dessous de 57,80 secondes, mon meilleur temps [et le record canadien, NDLR]! Je serais contente.»