(Moscou) L’agence russe antidopage (Rusada) a annoncé vendredi qu’elle ne communiquerait pas sur l’enquête concernant sa patineuse Kamila Valieva, contrôlée positive à une substance interdite lors des Jeux olympiques de Pékin en février dernier.

« Toutes les informations » concernant cette affaire, « la date de l’audience, l’accusation, les résultats ou autres détails resteront confidentiels », écrit la Rusada dans un communiqué. Et ce, afin « de garantir les intérêts » de la patineuse qui doit être une « personne protégée » du fait de son âge lorsque l’affaire a éclaté – la patineuse avait moins de seize ans –, continue l’agence sans jamais citer le nom de Valieva.

Les JO avaient idéalement commencé pour Kamila Valieva, championne d’Europe 2022, avec une médaille d’or par équipes, agrémentée de sa part des premiers quadruples sauts féminins de l’histoire olympique.

Mais le lendemain de ce titre, un contrôle antidopage positif à une substance interdite (trimétazidine) datant du 25 décembre et notifié le 8 février, lui avait fait vivre un enfer.  

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) l’avait autorisée à continuer à participer aux Jeux de Pékin malgré son contrôle positif, en invoquant son jeune âge. Après avoir réussi à dominer le programme court dans un climat pesant, elle s’était effondrée dans le programme libre pour finalement terminer au pied du podium et en larmes.

Le Comité international olympique n’a pas attribué de médailles pour l’épreuve par équipes, dans l’attente des résultats de l’enquête sur le cas Valieva.