Malgré l’appel lancé par plus d’une centaine d’associations politiques ou de défense des droits de la personne, le Comité olympique canadien et le Comité paralympique canadien s’opposent à un boycottage des Jeux de Pékin prévus en hiver 2022.

Un boycottage n’est pas la solution, tranchent les Comités olympique et paralympique du Canada (COC et CPC), « sans minimiser ce qui se passe en Chine. » « Nous croyons plutôt que les intérêts de tous les Canadiens et de la communauté mondiale progresseront davantage grâce aux compétitions et par la célébration des performances et des valeurs canadiennes sur la scène olympique et paralympique », peut-on lire dans une lettre parue jeudi dans La Presse, signée par David Shoemaker et Karen O’Neill, respectivement chefs de la direction du COC et du CPC.

Les agissements de Pékin envers les musulmans ouïghours et les Tibétains, et la reprise du territoire semi-autonome de Hong Kong préoccupent certains organismes, notamment le Congrès mondial ouïghour, le Réseau international pour le Tibet ou le groupe militant WeTheHongKongers.

Les partisans du boycottage lancent cet appel afin de s’assurer que les Jeux « ne soient pas utilisés pour encourager les effroyables violations des droits de la personne et la répression de la dissidence par le gouvernement chinois. »

Dans un communiqué transmis à l’AFP, le Comité international olympique a indiqué que les préoccupations soulevées par ces ONG ont été et sont abordées avec le gouvernement [chinois] et les autorités locales.

Si la situation sanitaire le permet, les Jeux olympiques et paralympiques d’hiver de Pékin se tiendront en février 2022, soit six mois après les Jeux d’été de Tokyo.

- Avec l'AFP