Johan Franzen a enfilé trois buts en l'espace de 3:26 en première période, en a ajouté un en troisième et a inscrit un record d'équipe en amassant six points, jeudi, lorsqu'il a permis aux Red Wings de Detroit de demeurer en vie grâce à une victoire écrasante de 7-1 aux dépens des Sharks de San Jose.

Samedi, les Sharks seront les hôtes du cinquième match de cette série demi-finale de l'Association Ouest. San Jose profitera alors d'une autre occasion d'accéder au troisième tour des séries pour la deuxième fois de son histoire.

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«Cette dégelée va peut-être nous rappeler que nous ne sommes pas sortis du bois, a expliqué l'entraîneur-chef des Sharks Todd McLellan. Il nous fait réagir.»

Franzen s'est d'abord vu accorder le tout premier but du match, à 5:40 du premier vingt. Mais après révision, celui-ci est finalement allé à Todd Bertuzzi.

«Espérons que cela me donnera confiance et que cela donnera confiance à l'équipe également», a confié Franzen.

Valtteri Filppula a lancé Detroit en avant 5-0 tard en première période lorque son lancer a dévié sur le défenseur des Sharks Douglas Murray avant de mettre fin à la soirée du gardien Evgeni Nabokov.

Nabokov n'a réussi que quatre arrêts en première avant de céder sa place à Thomas Greiss. Ce dernier a rapidement été déjoué par Brian Rafalski.

«Nous n'étions pas prêts, a réagi Nabokov. Il nous faut jouer avec l'énergie du désespoir.»

Dany Heatley a profité d'un cinq contre trois pour inscrire l'unique but des Sharks à 48 secondes de la fin de la deuxième période.

Après trois sorties chancelantes Jimmy Howard a été solide, effectuant 28 arrêts.

Franzen, qui a aussi amassé deux passes, a brisé le record d'équipe de cinq points dans un match des séries, partagé par Steve Yzerman et Norm Ullman. De plus, ses quatre buts dans une partie égalaient la marque des séries chez un joueur des Red Wings établi par Carl Liscombe en 1945 puis par Ted Lindsay en 1955.

«Il s'est amené ici pour jouer, a dit McLellan de Franzen. Il est un grand joueur et c'est pour cette raison qu'ils le surnomment «Mule» (ndlr: mule). Ce n'est pas comme si nous ne le savions pas. Nous aussi nous avons des joueurs qui peuvent faire la même chose mais il faut qu'ils le démontrent.»