Beaucoup étaient surpris de constater que c’est avec les Islanders de New York, et Lou Lamoriello, que Patrick Roy effectue son retour dans la Ligue nationale.

Beaucoup de monde, mais pas François Allaire. « Lou a engagé à peu près tous les anciens du CH. Pat Burns, Larry Robinson, Jacques Lemaire, André Boudrias… Tous des gars qui sont passés par les Devils », rappelle l’ancien mentor de Roy, en entrevue avec La Presse.

Allaire rappelle que Lemaire, en sa qualité de consultant pour les Islanders, demeure une personne d’influence autour de Lamoriello. Ils ont travaillé ensemble au New Jersey, à Toronto et maintenant avec les Islanders, souligne celui qui est aujourd’hui consultant pour les gardiens des Panthers de la Floride.

Allaire a été l’entraîneur des gardiens de Roy, le joueur, à Montréal, et de Roy, l’entraîneur, lorsque l’ancien numéro 33 était derrière le banc de l’Avalanche du Colorado.

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

François Allaire, en 2013

« Je sais que Patrick et Jacques sont sur la même longueur d’onde au niveau système. Quand j’étais au Colorado, il parlait souvent à Jacques Lemaire de différentes choses. Pour un nouvel entraîneur-chef comme Patrick, c’est bon d’avoir des alliés dans l’organisation, et le sien, ce sera Jacques. »

En point de presse, Lamoriello est demeuré évasif sur le rôle qu’a joué Lemaire dans l’embauche du jour. « J’ai énormément de respect pour Jacques. Comme tout le monde le sait, on travaille ensemble depuis longtemps. C’est une des personnes les plus connaissantes du hockey. Je pense qu’il sera une bonne source pour Patrick. »

Roy a quant à lui ajouté que Lemaire « regarde encore tous les matchs aujourd’hui, et connaît vraiment bien l’équipe. Je serais bête de me passer de ses services. »

Cooper, Trotz…

À ce sujet, son ancien adjoint à Québec, Benoît Desrosiers, a souligné que Roy n’hésite pas à consulter les références dans son milieu.

Desrosiers, aujourd’hui entraîneur-chef des Olympiques de Gatineau, s’est exprimé après la défaite de son club contre les Huskies.

« Pat, c’est un gars qui aime beaucoup aller chercher de l’information partout, a-t-il confié au collègue Julien Paquette, du Droit. C’est un gars qui n’a pas peur d’appeler. Par exemple, il y a deux ans, on avait parlé avec Jon Cooper. On a parlé à Barry Trotz l’année passée. C’est un gars qui n’a pas peur d’appeler ses contacts pour avoir des renseignements sur des situations en particulier. C’est pourquoi c’est un des bons dans la business.

« Je suis vraiment content pour lui. C’est un gars qui a sa place là, évidemment. C’est un passionné, un gars soucieux des détails et qui veut gagner. Honnêtement, je suis vraiment content pour lui. »