Après une première vague vendredi, les employés des amphithéâtres de dix autres équipes ont appris samedi qu’ils allaient recevoir une indemnisation pour l’annulation des matchs de la LNH en raison de la pandémie de COVID-19.

C’est du moins ce qui ressort d’une compilation effectuée par La Presse.

Les Oilers d’Edmonton, les Sabres de Buffalo, les Kings de Los Angeles, L’Avalanche du Colorado et les Blackhawks de Chicago ont annoncé des programmes d’aide par l’entremise de leurs réseaux officiels.

Les Coyotes de l’Arizona ont quant à eux déclaré « travailler sur une solution » qu’ils souhaitent officialiser dans les prochains jours.

Le propriétaire des Canucks de Vancouver, Francesco Aquilini, a de son côté affirmé, sur son compte Twitter personnel, que l’organisation avait lancé un programme « basé sur les besoins individuels, pour aider tout employé à temps partiel ayant besoin de soutien financier pendant cet arrêt inattendu de travail ».

Les Hurricanes de la Caroline n’ont rien annoncé officiellement, mais la journaliste du site The Athletic, Sara Civian, a mentionné que l’équipe souhaitait avoir un plan en place d’ici à lundi.

Chez les Islanders de New York, le journaliste Arthur Staple a rappelé que l’équipe n’est pas propriétaire des deux amphithéâtres où elle joue, mais que le propriétaire des Nets de Brooklyn, avec qui ils partagent le Barclays Center, a dit qu’il paierait les employés.

Enfin, les Bruins de Boston n’ont rien annoncé non plus, mais l’attaquant Brad Marchand a relayé une page du site de sociofinancement GoFundMe dont l’objectif est d’amasser 250 000 $. Des dons de 1000 $ ont été enregistrés au nom de joueurs comme Tuukka Rask, David Krejci, Joakim Nordstrom et Charlie McAvoy. Il est impossible de savoir si le propriétaire des Bruins, Jeremy Jacobs, y a contribué.

Assurance-emploi, Ligue américaine…

Les Oilers ont effectué l’une des annonces les plus détaillées de ce mouvement de solidarité de la LNH envers les employés touchés par la suspension des activités du circuit.

L’équipe a indiqué qu’elle viendrait en aide à ses 1650 employés à temps partiel. Elle offrira « un paiement qui permettra de couvrir la différence entre leurs primes d’assurance-emploi et le salaire qu’ils auraient touché pour les matchs qui étaient inscrits au calendrier », a dit Tom Anselmi, chef de la direction des Oilers.

PHOTO JASON FRANSON, LA PRESSE CANADIENNE

Tom Anselmi, chef de la direction des Oilers d’Edmonton

À Buffalo, Kim Pegula, chef de la direction de Pegula Sports Entertainment, société mère des Sabres, a annoncé que les employés de l’aréna seraient payés. Mais elle a aussi étendu le soutien aux employés du Blue Cross Arena, où ont lieu les matchs des Americans de Rochester, club-école des Sabres.

Et les autres ?

Le Canadien de Montréal n’a toujours pas fait d’annonce officielle. Vendredi soir, Paul Wilson, vice-président principal aux communications et aux affaires publiques du Groupe CH, a toutefois indiqué à La Presse que les employés seraient dédommagés et qu’ils « n’avaient pas à s’inquiéter », sans toutefois fournir davantage de détails.

Au moment d’écrire ces lignes, il restait donc cinq équipes n’ayant toujours rien annoncé, ni officiellement ni par l’entremise des médias. Il s’agit des Blue Jackets de Columbus, du Wild du Minnesota, des Sénateurs d’Ottawa, des Blues de St. Louis et des Golden Knights de Vegas. L’Avalanche du Colorado apparaissait aussi sur cette liste, mais a envoyé un communiqué très, très tard samedi soir, annonçant que les employés à temps partiel et à taux horaire seraient payés pour les 30 prochains jours.

Les Sénateurs s’étaient retrouvés dans l’embarras cette semaine en raison de la première version de leur déclaration en français au sujet de la suspension des activités, écrite dans un français atroce.

Chez les Jets de Winnipeg, le chef de la direction Mark Chipman avait déjà dit en conférence de presse que l’équipe ne prévoyait aucune mesure d’aide.

Enfin, samedi, le Calgary Herald a révélé que les Flames de Calgary avaient informé ses employés à temps partiel qu’ils ne seraient pas payés pour les matchs qui devaient être disputés d’ici la fin de la saison.

— Avec Simon-Olivier Lorange, La Presse