Après trois éliminations consécutives en première ronde, Doug Armstrong a résisté à la tentation de chambarder son équipe.

Le directeur général des Blues de St. Louis peut s'en féliciter maintenant que sa patience a été récompensée et que sa formation s'apprête à affronter les Sharks de San Jose en finale de l'Ouest. La formation formée de vétérans, de nouveaux venus et de recrues semble être en mission.

«Je n'ai jamais recommandé aux propriétaires de recommencer du début, a déclaré Armstrong vendredi, deux jours avant la première présence des Blues en finale de l'Ouest depuis 2001. Je leur ai dit que nous devrions ajouter les pièces manquantes tout en essayant de nous améliorer. Je n'ai pas perdu de vue la manière dont nous avions joué pendant six mois.»

Les Blues ont terminé au deuxième rang dans l'Ouest cette saison, eux qui ont dû composer avec plusieurs blessures à long terme et qui ont reçu l'aide de vétérans comme Troy Brewer et de jeunes comme Robby Fabbri - qui totalise 13 points en séries - et le défenseur Colton Parayko.

Personne n'a flanché lorsque l'équipe a dû s'y prendre à trois occasions pour éliminer les Blackhawks au premier tour, ou lorsqu'elle a raté la chance d'envoyer les Stars en vacances devant ses partisans en deuxième ronde.

«Nous avons géré l'adversité différemment cette année, a déclaré l'entraîneur Ken Hitchcock. Nous avons appris à nous tenir ensemble.»

Le coeur de l'équipe a mis les temps difficiles derrière lui.

Le capitaine David Backes, un choix de deuxième tour qui en est à sa 10e saison avec l'équipe, a amassé six buts et six aides jusqu'ici en séries. Le défenseur Alex Pietrangelo a été très solide à la ligne bleue, les attaquants Alexander Steen et Jaden Schwartz excellent dans les deux sens de la patinoire, Patrik Berglund a élevé son jeu d'un cran depuis le début du tournoi printanier et Vladimir Tarasenko est une menace offensive qu'aucune équipe adverse ne peut ignorer.

«On sait à quel point il faut travailler pour se rendre ici durant la saison et durant les séries, a dit Backes. Une de ses quatre équipes va gagner la Coupe et dans cette chambre, on se dit: »Pourquoi pas nous?».»