Brandon Prust espérait affronter les Penguins, mais...

Brandon Prust commence à taper du pied.

Après qu'il ait subi une luxation de l'épaule à Tampa Bay, on avait évoqué une absence de 10 à 14 jours. Non seulement a-t-il dépassé le compte, mais Prust n'a pas été en mesure de s'entraîner avec ses coéquipiers, lundi. C'est le préparateur physique Pierre Allard qui s'est chargé de le brasser quelque peu sur la deuxième patinoire du Complexe sportif Bell.

«J'ai cessé de cibler une date de retour, a lâché Prust. Il s'agit simplement de me rétablir complètement.»

Le robuste ailier, qui n'avait jamais subi de blessure à l'épaule auparavant, s'attendait à ce que sa guérison soit plus rapide. Or, il ratera ses septième et huitième matchs consécutifs, cette semaine, deux gros affrontements face aux Penguins de Pittsburgh et aux Bruins de Boston.

«Je visais d'être de retour pour ces deux matchs, mais c'est justement le genre de rencontre où l'on ne peut pas se permettre de ne pas être à 100%», a-t-il convenu.

L'Ontarien de 29 ans assure néanmoins que les choses progressent.

«J'espère que ça ne durera pas beaucoup plus longtemps», a-t-il dit.

Weber avait tenté de jouer blessé

Plus chanceux, le défenseur Yannick Weber a pu participer à un premier entraînement complet depuis qu'il s'est blessé à un genou, le 7 mars en Caroline. Il a même participé à l'envolée vers Pittsburgh lundi après-midi.

«J'ai été victime d'une mise en échec en début de deuxième période face aux Hurricanes et j'ai tordu quelque chose dans mon genou droit, a expliqué le Suisse. Je savais que quelque chose n'allait pas, mais j'ai continué de jouer quand même. Ce n'était peut-être pas la chose à faire, mais en même temps, c'était mon premier match en un mois. Je ne voulais pas quitter le match.

«Mais jouer sur une jambe ne m'a pas aidé. Quand on se met à penser à son genou plutôt qu'au match, des erreurs vont survenir. C'est ce qui s'est produit sur une échappée d'un joueur des Hurricanes...»

Weber reconnaît que les choses auraient pu être bien pires.

«C'est juste le timing qui était terrible», a-t-il ajouté en faisant allusion au fait que l'entraîneur lui avait fait confiance pour un deuxième match seulement cette saison.

Rien d'encourageant pour Bourque

Les cas de Rene Bourque et Raphael Diaz continuent d'être préoccupants. Diaz n'a pas chaussé les patins depuis qu'il a subi une commotion cérébrale, il y a un mois jour pour jour.

Quant à Bourque, qui semblait s'approcher d'un retour au jeu, il a vraisemblablement subi un recul dans sa convalescence pendant le voyage du Canadien à Long Island.

Les premiers signaux inquiétants ont été observés lorsqu'au terme de l'entraînement matinal précédant le match face aux Islanders. Car Bourque n'est pas resté sur la patinoire pour faire du temps supplémentaire en compagnie de Tomas Kaberle comme on s'y serait attendu.

Il n'a pas patiné depuis.

«Ce qui est frustrant, c'est qu'il ne progresse pas comme on le souhaiterait, mais c'est tout ce que je sais pour le moment», a mentionné Michel Therrien.

L'entraîneur-chef n'en est pas encore au point où il s'inquiète que la saison des deux joueurs soit compromise.

«Je ne crois pas, a-t-il dit, mais les commotions cérébrales sont frustrantes autant pour les joueurs - qui se sentent bien un jour et moins bien le lendemain - que pour nous qui souhaitons les revoir dans l'alignement.

«Mais il n'y a rien qu'on puisse y faire.»