Patrick Roy a tenté de se dissocier de l'image de «dirigeant contrôlant» qu'on lui accole au cours de la rencontre qu'il a eue avec Marc Bergevin pour l'obtention du poste d'entraîneur du Canadien.

Au cours du point de presse qu'il a donné à Québec, mercredi, Roy a tenu à clarifier qu'il n'avait en aucun temps formulé des exigences démesurées ou inacceptables. Il a ajouté que les discussions n'avaient pas été suffisamment sérieuses pour cela, de toute façon.

Roy a expliqué avoir eu une rencontre avec Bergevin, en Floride. Il a par la suite eu une discussion au téléphone avec le nouvel adjoint de Bergevin, Rick Dudley.

En entrevue avec Bergevin, l'ancien gardien vedette du Canadien l'a assuré qu'il est un «gars d'équipe et que c'est en équipe qu'il veut travailler». Il a dit que ça l'agace que les gens pensent qu'il est un «one man show» parce que ce n'est même pas le cas chez les Remparts de Québec, où il cumule les tâches de directeur général et d'entraîneur.

Il a mentionné à Bergevin qu'il n'a qu'un objectif en tête: remporter la Coupe Stanley comme entraîneur.

Roy a affirmé qu'il ne garde aucune amertume parce qu'il lui a préféré Michel Therrien. Il lui a souhaité bonne chance.

Il a dit être très content d'avoir fait partie du processus de sélection, tout en soulignant avoir été flatté du soutien obtenu au sein de la population. Les sondages qui le favorisaient largement l'ont incité à se lancer dans l'aventure.

Roy a même dit à Bergevin, quand il l'a contacté pour une rencontre, de ne pas se sentir obligé de le faire.