(Kansas City) Les Broncos de Denver en sont à leur sixième entraîneur-chef permanent ou par intérim depuis leur dernière victoire contre les Chiefs de Kansas City.

Sean Payton sera peut-être celui qui freinera cette malheureuse séquence.

Les Broncos se dirigeront vers l’Arrowhead Stadium jeudi soir pour le premier de deux duels contre les Chiefs cette saison, et ils tenteront de mettre un terme à l’une des pires disettes de la ligue qui se vante d’être l’une des plus paritaires au monde.

La formation du Colorado n’a pas vaincu les Chiefs depuis la deuxième semaine du calendrier de 2015, alors que Gary Kubiak – et Peyton Manning – l’avait menée vers la conquête du Super Bowl.

« Ils exécutent bien leurs jeux. Pour être bien honnête, ils trouvent des façons de l’emporter même lorsque les choses ne tournent pas en leur faveur, a dit Payton au sujet des champions en titre du Super Bowl. Et ça, c’est le signe d’une très bonne équipe de football – une équipe championne. »

Ç’a été le cas régulièrement cette saison. Les Chiefs (1-4) n’ont pas perdu depuis leur match d’ouverture contre les Lions de Detroit mais, à l’exception du match contre les Bears de Chicago qui était terminé avant même la mi-temps, ils ont dû travailler sans relâche pour sortir vainqueurs de leurs affrontements.

Patrick Mahomes a admis qu’il n’est toujours pas au sommet de sa forme cette saison. Le joueur par excellence de la NFL a commis quatre interceptions, et il a éprouvé des ennuis à rejoindre les membres de l’une des plus jeunes brigades d’ailiers espacés de la ligue jusqu’ici cette saison. Mahomes a cependant connu une performance satisfaisante dans la victoire de 27-20 des siens contre les Vikings du Minnesota le week-end dernier, et il se mesurera maintenant à l’une des pires défensives de la NFL.

« Quand tu affrontes un club comme les Broncos, et c’est la même chose pour tous les adversaires dans notre section, le niveau d’intensité monte d’un cran, a expliqué Mahomes, qui présente une fiche de 11-0 contre eux en carrière. Je ne suis pas préoccupé par une séquence ou quelque chose du genre. Je me préoccupe de la victoire contre un adversaire de notre section. »

Les Broncos (1-4), quant à eux, veulent seulement gagner.

Leur plus récente déconfiture s’est produite dimanche dernier contre les Jets de New York. Ces derniers sont venus de l’arrière en deuxième demie pour les vaincre 31-21, à leur grand désarroi après leur remontée victorieuse de la semaine précédente contre les Bears.

Malgré ce revers crève-cœur, les Broncos sont optimistes et croient qu’ils se dirigent dans la bonne direction. Deux de leurs quatre défaites cette saison ont totalisé un écart de trois points, une preuve, selon eux, qu’ils peuvent tenir leur bout contre quiconque dans cette ligue – sauf peut-être les Dolphins de Miami, qui les ont pulvérisés 70-20 pendant la troisième semaine d’activités.

« Nous devrions, et aurions dû, être à 4-1, a dit le quart des Broncos Russell Wilson, mais tout ça, ce ne sont que des mots. »

Les Broncos auraient également dû mettre un terme à leur disette contre les Chiefs il y a un an.

Ils tiraient de l’arrière 34-28 tôt au quatrième quart, mais ils n’ont pu inscrire le touché victorieux à l’avant-dernier match de Nathaniel Hackett à la barre de l’équipe. Deux semaines plus tard, ils tiraient de l’arrière 27-24 au quatrième quart, mais ils n’ont pu remonter la pente à l’occasion du premier match de l’entraîneur-chef par intérim Jerry Rosburg.

« Ils sont très talentueux. Nos gars ont regardé la vidéo et ils en sont très conscients, et Sean est tout un entraîneur-chef », a dit son collègue des Chiefs Andy Reid, qui les a dirigés pour chacune des 15 victoires contre les Broncos. Reid n’est toutefois pas naïf.

« Ça n’a plus d’importance, a-t-il ajouté. Ce qui compte, c’est jeudi soir, n’est-ce pas ? »