(Florham Park) Il semble que ce soit maintenant officiel pour les Jets de New York.

Aaron Rodgers a fait sa toute première apparition, mercredi, au camp d’entraînement de la concession qui a réalisé l’étonnante transaction pour faire son acquisition en avril.

Pour l’occasion, les Jets ont publié sur Twitter une photo de Rodgers portant pour la première fois l’uniforme vert et blanc, plutôt que le chandail sans contact qu’il arborait lors des séances d’entraînement de la saison morte. Le cliché était accompagné du message : « Ceci n’est pas une photo générée par l’intelligence artificielle ».

Le recours aux photos modifiées n’est plus nécessaire. Rodgers est au camp, tout comme la horde de journalistes.

« Je ne mentirai pas. L’énergie semble différente, a lancé le demi de coin D. J. Reed. On a vraiment l’impression qu’il y a plus d’effervescence cette année. »

C’est l’ambiance qui règne au sein de l’équipe depuis que le directeur général Joe Douglas a conclu cette transaction pour acquérir des Packers de Green Bay le quadruple lauréat du titre de joueur par excellence de la NFL. Les Jets compteront ainsi sur le quart-arrière le plus accompli depuis l’échange de Brett Favre en 2008.

Rodgers a insisté sur le fait qu’il n’est pas un sauveur. Les attentes, par contre, sont élevées à l’endroit des Jets.

« Évidemment, nous avons un gros nom avec Aaron Rodgers, a lancé le secondeur C. J. Mosley. Et à sa première journée ici, vous pouvez sentir […] la fébrilité. »

Les Jets sont au cœur de la plus longue séquence de la NFL avec 12 saisons sans participer aux éliminatoires — une séquence qui semblait destinée à prendre fin l’année dernière avant que la troupe de Robert Saleh ne perde ses six derniers matchs.

Rodgers a clairement indiqué qu’il était à New York pour gagner et que le but demeurait le Super Bowl, lors d’une conférence de presse en avril. Il s’agirait d’un grand bond en avant pour une équipe qui n’a pas goûté aux éliminatoires depuis si longtemps.

Mais c’est le genre d’optimisme qu’apporte Rodgers. Avec toute l’attention qui vient avec.

« Ajouter un gars comme lui excite tout le monde en général en raison de son parcours, du personnage qu’il est et de l’homme qu’il est, a déclaré le plaqueur Quinnen Williams. Il crée simplement une étincelle pour tout le monde. »

Rodgers sera assurément le centre de l’attention pendant le camp, qui regorgera néanmoins de bonnes histoires.

Cette liste inclut Saleh qui tentera de diriger l’équipe vers les éliminatoires à sa troisième saison ; un nouveau coordonnateur offensif en Nathaniel Hackett, qui a supervisé l’unité offensive des Packers quand Rodgers a gagné ses deux derniers titres de joueur le plus utile ; la deuxième saison du demi de coin Sauce Gardner et du receveur Garrett Wilson, les recrues défensive et offensive de l’année respectivement ; le retour du porteur de ballon Breece Hall après une blessure au genou et le développement du quart Zach Wilson derrière Rodgers.

« Nous avons un but dans la vie et nous avons tous un objectif cette année, des objectifs personnels et d’envergure, a dit Williams. Les médias ne changent rien à ces objectifs. Nous sommes concentrés à devenir meilleurs tous les jours, concentrés à participer aux éliminatoires, à gagner le Super Bowl — comme toutes les autres équipes de la NFL. »

Les cotes pour que les Jets gagnent le Super Bowl sont de 16 contre 1 selon FanDuel. Seulement six équipes les devancent : les Chiefs de Kansas City, les Eagles de Philadelphie, les Bills de Buffalo, les Bengals de Cincinnati, les 49ers de San Francisco et les Cowboys de Dallas.

Le fait que les Jets soient parmi les favoris est différent à ce stade de l’année. Et, encore une fois, cela a beaucoup à voir avec Rodgers.

« Quand les gens entendaient le nom des Jets de New York, ils pensaient généralement que nous allions perdre, et maintenant quand ils entendent le nom des Jets, ils vont penser que ce sera un Super Bowl automatique, a lancé Mosley. Nous ne pouvons pas penser de cette façon. Nous devons rester concentrés, les pieds sur terre, et traverser ce camp un jour à la fois. »