Pour la première fois de l’histoire, trois cyclistes québécois participeront au Tour de France. En plus d’Hugo Houle et Antoine Duchesne, Guillaume Boivin est appelé en renfort pour remplacer un coéquipier potentiellement positif à la COVID-19.
Trois jours après sa deuxième place aux championnats canadiens d’Edmonton, Boivin est déjà arrivé à Copenhague pour être au 109e départ du Tour, qui sera donné vendredi au centre-ville. Il va accompagner son équipe à la présentation officielle jeudi soir dans les jardins de Tivoli.
Son équipe, Israel-Premier Tech (IPT), a annoncé mercredi que le Québécois prendrait la place de l’Israélien Omer Goldstein, jugé comme « contact à haut risque » par la direction. La présence du vétéran sud-africain Daryl Impey est également considérée incertaine.
Il s’agira de la deuxième participation de Boivin à la plus grande épreuve cycliste du monde. L’an dernier, le sprinter avait rallié Paris au 105e rang au classement général. L’athlète de 33 ans, neuvième de Paris-Roubaix l’an dernier, était accompagné d’Hugo Houle, qui roulait alors pour Astana et avec qui il a ensuite disputé les Jeux olympiques de Tokyo.
Premier remplaçant pour IPT, le champion canadien de 2021 a été très déçu de rater la sélection de la formation israélo-canadienne. Sa participation au Critérium du Dauphiné, une course par étapes préparatoire, avait été annulée pour qu’il s’aligne dans des courses de moindre importance en Belgique. IPT a pris cette décision pour accumuler des points UCI et éviter une relégation de la catégorie WorldTour l’an prochain.
Boivin et Houle porteront les couleurs d’IPT, tout comme Michael Woods, originaire d’Ottawa, mais qui a maintenant une résidence dans la région de Gatineau. De son côté, Duchesne s’alignera avec Groupama-FDJ pour son deuxième Tour après celui de 2016.
David Veilleux est le premier natif du Québec à avoir pris part au Tour de France en 2013. Pierre Gachon, un natif de Paris qui a émigré au Québec à l’adolescence, est le premier Canadien à avoir pris le départ en 1937.
La septième vague de COVID-19 et ses nombreux variants en Europe font craindre le pire aux équipes à 48 heures du départ. La plupart d’entre elles tiennent leur conférence de presse d’ouverture de façon virtuelle. Ag2R-La Mondiale est l’une des rares équipes à s’être présentée au centre de presse, mais les coureurs portaient tous un masque de type N95. Le Luxembourgeois Bob Jungels, cas suspect, est resté à l’hôtel.
Après un contre-la-montre de 13,2 km vendredi, les deux étapes suivantes seront également présentées au Danemark. Le peloton fera un transfert lundi vers Dunkerque en vue de la quatrième étape.