M. Ecclestone, en annonçant jeudi ce nouveau Grand Prix, avait précisé qu'il signerait le contrat avec les autorités locales seulement après une éventuelle réélection à la tête de la région de Valence, lors du scrutin du 27 mai, de l'actuel président, Francisco Camps, du Parti Populaire d'opposition.

M. Ecclestone, en annonçant jeudi ce nouveau Grand Prix, avait précisé qu'il signerait le contrat avec les autorités locales seulement après une éventuelle réélection à la tête de la région de Valence, lors du scrutin du 27 mai, de l'actuel président, Francisco Camps, du Parti Populaire d'opposition.

Le PSOE a qualifié cette attitude de «chantage intolérable» et a présenté un recours devant la Commission électorale nationale, en stigmatisant le lien établi entre ce nouveau Grand Prix, organisé en principe à partir de 2008 dans les rues de Valence, et une victoire du PP.

M. Ecclestone avait souligné jeudi qu'il était devenu très ami avec M. Camps ainsi qu'avec la maire (également PP) de Valence, Rita Barbera, et que «le contrat, même s'il est parfait, ne sera signé qu'après les élections», laissant entendre que cela n'aurait pas lieu en cas de victoire socialiste.

«Le patron de la F1 a le droit de choisir où auront lieu les courses, mais pas de faire campagne de manière aussi grossière pour un parti à la veille d'élections où il n'est pas inscrit», a estimé vendredi dans un éditorial le quotidien El Pais, proche du gouvernement socialiste au pouvoir à Madrid.