Le pilote de l'écurie Ferrari s'élancera donc depuis la position de tête, dimanche, aux côtés du Britannique Lewis Hamilton, sur McLaren-Mercedes, actuel meneur au championnat du monde des pilotes.

Le pilote de l'écurie Ferrari s'élancera donc depuis la position de tête, dimanche, aux côtés du Britannique Lewis Hamilton, sur McLaren-Mercedes, actuel meneur au championnat du monde des pilotes.

Grâce à son temps d'une minute et 27,329 secondes, Massa a devancé Hamilton (1:27,373) et le Finlandais Kimi Raikkonen (1:27,546), autre pilote Ferrari.

Massa avait déjà obtenu la position de tête du Grand Prix de Turquie l'an dernier, avant de remporter sur le circuit stambouliote sa première victoire en F1. C'est la huitième position de tête de sa carrière, sa cinquième de la saison.

«C'est toujours une bonne façon de commencer une course, a commenté Massa. J'ai été en mesure de tout rassembler à mon dernier essai. C'était très difficile, très serré.»

L'Espagnol Fernando Alonso, coéquipier et rival de Hamilton chez McLaren-Mercedes, partira en quatrième position après avoir réalisé un temps de 1:27,574, mais il a dit ne pas être inquiet.

«Je suis optimiste, je suis toujours optimiste, a-t-il dit. Je n'ai aucune inquiétude et je vais bien dormir ce soir (samedi).»

Conséquence de la dispute entre Alonso et Hamilton, McLaren a utilisé deux équipes distinctes, une pour chaque pilote, dans les puits samedi.

«C'est là une décision que l'équipe a prise avant les qualifications, a indiqué Hamilton. Ils ont décidé d'avoir deux équipes et ça s'est très bien déroulé.»

Après le fiasco en Hongrie, Hamilton et Alonso se sont rencontrés plus tôt cette semaine à Istanbul, dans l'espoir de se réconcilier. Toutefois, les deux pilotes n'ont pas donné la même version de ce qui a été dit.

«Je me suis excusé. Il s'est excusé», a dit Hamilton de cette réunion.

Alonso avait toutefois un point de vue différent.

«(Hamilton) s'est excusé au cas où il aurait fait quelque chose de mal, alors je lui ai demandé s'il pensait qu'il avait fait quelque chose de mal lui aussi, a dit Alonso après les essais de vendredi. Il m'a dit «non», alors je n'avais aucune raison de m'excuser.»