La journée avant commencé fort. Hier matin, sur le coup de 11 h, l'écurie Renault a donné une conférence de presse au cours de laquelle Fernando Alonso, Flavio Briatore et Pat Symonds (le directeur technique de l'écurie) ont tenté de démontré que le pilote espagnol n'avait en rien gêné Felipe Massa la veille, et qu'il ne méritait pas la sanction qui lui fut infligée- un recul de cinq places sur la grille de départ.

La journée avant commencé fort. Hier matin, sur le coup de 11 h, l'écurie Renault a donné une conférence de presse au cours de laquelle Fernando Alonso, Flavio Briatore et Pat Symonds (le directeur technique de l'écurie) ont tenté de démontré que le pilote espagnol n'avait en rien gêné Felipe Massa la veille, et qu'il ne méritait pas la sanction qui lui fut infligée- un recul de cinq places sur la grille de départ.

Devant des centaines de journalistes entassés dans le motorhome de l'équipe, Alonso a ouvertement critiqué la Fédération Internationale de l'Automobile (FIA): «J'aime la course, j'aime les fans, mais je ne considère plus la F1 comme un sport désormais», a-t-il lâché. Une critique qui pourrait se voir sanctionnée par la FIA, puisque le règlement interdit aux pilotes de dénigrer le championnat.

Son déclassement, d'ailleurs, n'aura finalement pas porté à conséquence: alors qu'il était en train d'effectuer une magnifique remontée et qu'il figurait à la troisième place, Alonso a vu son moteur le lâcher à dix tours de l'arrivée.

Du coup, la victoire décrochée hier par Michael Schumacher permet à l'Allemand de revenir à deux points seulement de l'Espagnol au classement du championnat.

À trois Grands Prix de la fin de la saison, la course au titre est donc relancée: «C'est comme un nouveau départ, analyse Jean Todt. Nous allons nous donner à fond, à commencer par la semaine prochaine, où nous avons programmé des essais privés pour préparer les trois derniers Grands Prix.»

Derrière Schumacher et Kimi Raikkonen, c'est l'étonnant Robert Kubica, le remplaçant de Jacques Villeneuve au sein de l'écurie BMW Sauber, qui s'empare de la troisième place. Et qui termine sur le podium alors qu'il ne dispute que le troisième Grand Prix de sa carrière. Schumacher s'en va, d'autres futurs grands arrivent...