Deux écuries de Formule 1 de fond de grille, Caterham, sous administration judiciaire depuis la semaine dernière, et Marussia, très secouée par l'accident de Jules Bianchi, ne participeront pas aux Grands Prix des États-Unis et du Brésil, selon le site du magazine britannique Autosport.

Dans les deux cas, les deux écuries les plus modestes de la F1 actuelle pourront, selon Autosport, bénéficier de la mansuétude de Bernie Ecclestone, le grand argentier de la F1, qui ne leur infligera pas d'amende. Il espère qu'elles pourront participer au dernier Grand Prix de la saison, le 23 novembre à Abou Dhabi.

Il n'y aura donc que 18 voitures sur la grille de départ à Austin le 2 novembre, puis à Interlagos le dimanche suivant, pour les 17e et 18e manches (sur 19) d'une saison de F1 très éprouvante, notamment pour les petites équipes.

Ce sera la première fois depuis 2005 que le plateau de F1 est aussi léger. Cette situation est tout sauf une surprise, car les difficultés financières de Caterham et Marussia, ainsi que de l'écurie suisse Sauber, sont connues depuis plusieurs mois.

Caterham est géré depuis la semaine dernière par un administrateur judiciaire, Finbarr O'Connell, et l'usine anglaise de Caterham, à Leafield, a été fermée jeudi. En plus de difficultés de trésorerie, un contentieux sur le transfert du capital de Caterham, qui pourrait se terminer devant un tribunal, oppose l'ancien propriétaire, l'homme d'affaires malaisien Tony Fernandes, à un consortium basé en Suisse et au Moyen-Orient qui lui a racheté l'écurie en juin.

Marussia est sur le fil du rasoir depuis sa création en 2010 sous le nom de Virgin. Elle a marqué ses deux premiers points en F1 en mai au Grand Prix de Monaco, et occupe depuis la neuvième place du Championnat du monde des constructeurs (sur 11), grâce à une neuvième place de Jules Bianchi en Principauté.

Le pilote français, accidenté pendant le Grand Prix du Japon début octobre, est toujours entre la vie et la mort à Yokkaichi, près du circuit de Suzuka.