Le président du circuit international de Bahrein (BIC) Zayed Al Zayani a indiqué mardi dans un communiqué que son pays était «prêt à accueillir» le Grand Prix de Formule 1 le 22 avril, objet de réserves en raison de la situation politique dans le royaume.

«Nous avons accueilli de nombreuses personnes à Bahreïn au cours des dernières semaines, qui ont été capables de prouver par elles-mêmes que le Royaume était prêt à accueillir la Formule 1 le mois prochain», a déclaré M. Al Zayani, alors que le communiqué cite des commentaires favorables émis, entre autres, par des représentants de l'écurie Lotus ou l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Bahreïn.

«Je demande donc à toutes les parties prenantes dans le sport d'écouter ceux qui ont une vue informée et compétente de la situation et d'arrêter leurs points de vue sur les faits, tels que présentés par des observateurs neutres et de première main», avance le président du circuit.

Cette communication du président du BIC intervient alors que le GP de Bahreïn se retrouve de nouveau sur la sellette, les opposants chiites de ce petit royaume du Golfe faisant monter la pression pour faire entendre la voix de leur révolte oubliée, au risque de compromettre la tenue de la course pour la deuxième année consécutive.

Le patron de la Formule 1 Bernie Ecclestone a admis mardi qu'il ne pouvait pas obliger les écuries à aller à Bahreïn.

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) a déclaré vendredi qu'elle «surveillait et évaluait en permanence la situation dans le royaume de Bahreïn» et ajouté avoir «été régulièrement assurée, par les plus hautes autorités de Bahreïn, que tous les enjeux de sécurité sont sous contrôle».

L'édition 2011 avait dû être annulée, en raison des troubles dans le pays.