Une alternance entre un Grand Prix de Formule 1 en Belgique et un en France, une année sur deux, est en discussion entre les autorités belges, françaises et Bernie Ecclestone, le patron de la F1, a affirmé mercredi le président de «Spa Grand Prix», Étienne Davignon.

«La concurrence entre les pays désireux d'organiser des Grands Prix sur  leur territoire est de plus en plus forte.

L'alternance serait donc une solution pour pérenniser le Grand Prix de Belgique au sein du calendrier mondial», a expliqué l'organisateur de l'épreuve spadoise Étienne Davignon à l'agence Belga.

Depuis trois ans, le Grand Prix de France a disparu du calendrier du Championnat du monde de Formule 1.

En juin, le premier ministre français François Fillon avait lancé une réflexion en vue de l'organisation d'un Grand Prix de France de Formule 1 sur le circuit du Castellet (Sud).

Le Grand Prix de Belgique, dont le financement est en partie assuré sur fonds publics, fait régulièrement l'objet de polémiques concernant son coût et une alternance permettrait de réduire les dépenses.

Les organisateurs estiment en revanche que le Grand Prix permet d'importantes retombées financières et en termes d'image pour la région. En 2010, ces retombées ont été chiffrées à 36 millions d'euros, selon un rapport publié mercredi.

L'édition 2011 du Grand Prix de Belgique aura lieu du 26 au 28 août sur le circuit de Spa-Francorchamps.

Pour atteindre l'équilibre financier sans intervention des pouvoirs publics, l'organisateur doit vendre 65 000 billets. À l'heure actuelle, 38 000 billets ont été vendus. En 2010, 55 000 billets avaient été vendus.