Fernando Alonso et Ferrari, dimanche au Grand Prix de Chine de Formule 1, repartiront à l'attaque d'une Red Bull que l'Espagnol estime d'ores et déjà «inaccessible», après les deux succès en autant d'épreuves de Sebastian Vettel.

L'Espagnol, étonnamment satisfait à Sepang (Malaisie) de son rythme de course, malgré une piètre 6e place liée à un accident avec Lewis Hamilton (McLaren) - accident qu'il avait provoqué -, a rabaissé son niveau de prétention. A moins qu'il ne fasse preuve de davantage de réalisme.

«Nous voulons toujours lutter pour la victoire. Mais en ce moment, la Red Bull de Vettel paraît inaccessible», avait observé Alonso mercredi sur le blogue de Ferrari. Avant d'en remettre une couche jeudi à Shanghai, devant une presse internationale venue en nombre pour l'écouter.

«Le problème est général. Nous sommes très lents le vendredi, lents le samedi, et lents le dimanche aussi», a remarqué le double champion du monde.

«Le dimanche, cela se passe un peu mieux car nous faisons 55 tours de qualification, alors que les autres essaient de gérer un peu plus leurs pneus, leur mécanique», a-t-il indiqué.

La F150e Italia (monoplace 2011) «a au moins cet avantage» qu'elle est «très fiable», a observé Fernando Alonso. «Nous l'avons préparée tout l'hiver pour s'exprimer à 100% en course. C'est une voiture très robuste, capable de rouler au maximum au niveau moteur, freins, boîte de vitesses.»

En Chine, l'Espagnol a déclaré s'attendre à «un week-end assez similaire» à celui de Sepang, avec «quelques difficultés en qualifications» mais «un rythme de course un peu meilleur».

«Et, en espérant que tout se passe bien dimanche, d'arriver sur le podium», a dit le pilote Ferrari.