Le Français Sébastien Bourdais, qui participe aux essais de Formule 1 sur le circuit de Jerez de la Frontera (sud), a confié mercredi à l'AFP qu'il ne pouvait défendre sa place chez Toro Rosso pour la saison 2009 qu'au volant de sa voiture.

Q: Comment cela se présente pour la saison prochaine avec Toro Rosso ?

R: «Personne n'a signé. On est tous dans l'attente. L'équipe regarde les résultats des essais et ce n'est pas une bonne chose d'aller moins vite que celui contre qui tu roules. Le gros problème dans un premier temps, il est financier. On me demande de trouver de l'argent. Vu le contexte économique ce n'est pas très bien parti. Je n'ai pas la structure pour ça. Et ça fait maintenant plusieurs années que je suis professionnel... Ils n'ont pas trouvé de sponsor en deux ans et maintenant il y a un problème financier et il faut trouver de l'argent».

Q: Est-ce que l'ambiance est tendue pendant les essais avec les autres pilotes en course pour un volant chez Toro Rosso en 2009, le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Takuma Sato ?

R: «Il y a une bonne ambiance. Ca se passe bien. Ils essaient de faire leur boulot eux aussi. Le seul truc c'est qu'hier (mardi) et aujourd'hui (mercredi) je n'étais pas assez rapide. Après, c'est à l'équipe de faire sa sauce et d'analyser tout ça. Je suis juste le mec derrière le volant».

Q: Il y a déjà eu l'annonce du retrait du constructeur japonais Honda pour la saison prochaine. Comment la crise financière et économique affecte-t-elle le monde de la Formule 1 ?

R: «Il est trop tôt pour se prononcer. Il faut voir quelles sont les vraies conséquences de la crise. J'espère que ça ne part pas dans le mauvais sens... .

Propos recueillis par Denholm Barnetson