Dernière journée pour participer aux festivités entourant le Grand Prix du Canada. Ne vous gênez pas, il y en a pour tous les goûts. Pour notre part, nous étions fidèles au poste, hier, pour courir les partys et traquer les vedettes.

Tout d'abord, quelques présences remarquées dans les paddocks durant les essais au circuit Gilles-Villeneuve: Michael Douglas, invité par l'écurie McLaren; Alex Kovalev, coiffé d'une casquette Ferrari et qui a attiré plus d'attention que certains pilotes; Jacques Villeneuve et sa femme, Johanna, nouvellement blonde; et Vincent Lecavalier, aperçu chez Ferrari.

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Plusieurs partys exclusifs se tenaient hier soir au centre-ville. La star du hip-hop Sean Combs, alias Puff Daddy, était en vedette au club Tribe, dans le Vieux-Montréal. Mais notre préférence est allée à Pamela Anderson, qui animait un concours de jeunes filles en bikinis au club Opéra, au coin du boulevard Saint-Laurent et de la rue Sainte-Catherine.

Heure de tombée oblige, on vous en dira plus demain sur sa venue, incluant des données précises sur le degré de dévoilement de son décolleté. Nous tenterons aussi de recueillir son opinion sur le taux d'inflation galopant au Zimbabwe.

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Pas de Grand Prix sans champagne. L'un de ceux qui coulent à flots depuis quelques jours est le Moët&Chandon, une des maisons incontournables de Champagne, fondée en 1743. Son président, Frédéric Cuménal, est en ville pour participer à une réunion de 12 propriétaires de Ferrari Testarossa, demain, à Mont-Tremblant. Bien sûr, il est venu aussi pour la course.

«Le champagne est associé depuis longtemps à la victoire sportive, et Moët&Chandon a commandité le Grand Prix pendant près de 50 ans, a rappelé M. Cuménal. Mais cette association fut d'abord l'initiative des pilotes. À partir de 1936, les gagnants de courses automobiles ont commencé à choisir notre marque pour célébrer leur victoire, parce que nos patrons étaient déjà des fous de course.»

M. Cuménal nous a rencontré au nouveau restaurant Koko joint à l'hôtel Godin, au coin de la rue Sherbrooke et du boulevard Saint-Laurent. Le but était de faire goûter aux journalistes ses différents champagnes, dont un très animal Millésimé 2000, ainsi que le Nectar, qui fond dans la bouche comme un caramel. Voilà pour la chronique oenologique.

Mais comme notre journée de «travail» ne faisait que commencer, nous avons opté pour la modération, à contrecoeur...

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Le champagne est bel et bien une vedette montante du Grand Prix du Canada, comme nous l'a appris la gérante du restaurant Primadona, sur le boulevard Saint-Laurent. «Nos clients boivent beaucoup plus de champagne que l'an dernier. Dès qu'ils ont fini de dîner, c'est leur boisson de choix plus que toute autre pour le reste de la soirée. Alors qu'avant, ils choisissaient plutôt des spiritueux», a indiqué Ania Rembacz.

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Même Jésus et Moïse sont en ville pour le Grand Prix du Canada et ils portent fièrement des chandails à l'effigie de l'écurie Ferrari. Nous avons croisé par hasard ce duo amusant de touristes mexicains qui viennent pour la deuxième année consécutive. Montréal est leur ville-hôte préférée, mais comme la seule autre qu'ils ont visitée est Indianapolis, on a peu de mérite.

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Quelques potins sur le gala de boxe du Grand Prix au stade Uniprix, vendredi soir. Nous avons croisé autour du ring la championne de plongeon Annie Pelletier, Guillaume Lemay-Thivierge portant fièrement la couette pour son prochain rôle, l'entraîneur-adjoint du Canadien Kirk Muller, et un Éric Lapointe en pleine possession de ses moyens.

«Je me fous de la Formule 1, mais je profite des partys!» a-t-il lancé. Il est beaucoup sorti dans les restos-bars du boulevard Saint-Laurent cette semaine.

Pour Kirk Muller, le Grand Prix du Canada permet de revivre une grande émotion personnelle. «En 1993, quand on a gagné la Coupe Stanley, on avait fait un tour de victoire à la fin de la course. Chaque fois que j'y vais, je me remémore ce moment magique.» Vous pouvez donc être sûrs de l'apercevoir à la course demain.