«Il s'adapte très vite, a reconnu Slugger Labbé. Il a encore beaucoup à apprendre, mais il va s'améliorer à mesure qu'il va accumuler les kilomètres. C'est un pilote tout en finesse, très régulier, tout doux pour la mécanique. Il est toujours concentré et prêt à aller en piste. Je pense qu'il a sa place en NASCAR.»

«Il s'adapte très vite, a reconnu Slugger Labbé. Il a encore beaucoup à apprendre, mais il va s'améliorer à mesure qu'il va accumuler les kilomètres. C'est un pilote tout en finesse, très régulier, tout doux pour la mécanique. Il est toujours concentré et prêt à aller en piste. Je pense qu'il a sa place en NASCAR.»

Même s'il préfère se tourner vers son équipe pour mieux évaluer sa performance, Villeneuve reconnaît toutefois avoir fait des progrès, hier. «La nuit porte conseil, a-t-il expliqué. Aujourd'hui (hier), je me sentais dans une camionnette et non plus dans une monoplace. J'étais plus en confiance et j'arrivais à signer de bons temps dès mes deux premiers tours, ce que je n'arrivais pas à faire hier (lundi).»

C'est que la conduite des stock-cars est très différente de celle d'une monoplace. Contrairement à ce que plusieurs pourraient penser, cela nécessite beaucoup de finesse. «Quand tu entres dans un virage, tu dois anticiper le mouvement de la voiture, tandis qu'en monoplace, la réaction est instantanée, nous a-t-il expliqué. Ici, tu dois doser ton coup de volant afin de laisser la voiture se placer correctement en virage. Au début, tu as l'impression que la voiture ne va pas tourner alors tu tentes de corriger la trajectoire. Mais l'auto se met à valser et c'est là que tu perds beaucoup de vitesse.»

Une fois cette technique bien assimilée, on peut se mettre à relâcher la suspension et ainsi gagner en vitesse. Et ça, on n'avait pas nécessairement pensé le faire avec Villeneuve à Chicago mais il a rapidement gagné en confiance. On a volontairement choisi de conserver une marge de manoeuvre, mais la courbe de progression est excellente.

Tout cet apprentissage est évidemment essentiel en prévision des courses. «Ça ne sert à rien d'être au milieu d'un peloton quand tu ne sais pas comment l'auto va réagir, a soutenu Villeneuve. Quand tu es seul sur la piste, ça va, tu peux faire deux ou trois erreurs, mais quand tu as des autos à droite et à gauche, tu vas rapidement semer la pagaille.»

Qui a dit que c'était facile de conduire sur un ovale?