La voiture Peugeot numéro 7 de l'équipe Villeneuve-Minassian-Gene occupait la deuxième place, à six tours du meneur, lorsque la panne fatale est survenue. Nicolas Minassian se trouvait au volant, après avoir remplacé Villeneuve au volant quelques minutes plus tôt.

La voiture Peugeot numéro 7 de l'équipe Villeneuve-Minassian-Gene occupait la deuxième place, à six tours du meneur, lorsque la panne fatale est survenue. Nicolas Minassian se trouvait au volant, après avoir remplacé Villeneuve au volant quelques minutes plus tôt.

La Peugeot 908 diesel a accompli 337 tours de circuit avant de casser son moteur.

Gagnante de cette 75ème édition de la plus ancienne épreuve d'endurance du monde, l'Audi R10 numéro 1, également propulsé par un moteur diesel, a effectué 368 rotations et parcouru 5029 kilomètres en 24 heures. La Peugeot numéro 8, emmenée par Sébastien Bourdais, a terminé deuxième (avec dix tours de retard), devant la Pescarolo de l'équipe Collard-Dumas-Boullion.

C'est la septième victoire d'Audi au Mans depuis l'an 2000 et sa quatrième consécutive. Mais le Français Peugeot, qui effectuait son grand retour sur le légendaire circuit après une absence de 14 heures, a prouvé qu'il pouvait mettre à mal la domination allemande.

Les «24 heures» se sont terminées sous une pluie battante. Jusqu'au bout, la course a été fertile en coups de théâtre et en rebondissements.

Profitant des malheurs d'Audi, privé d'un triplé après avoir perdu deux de ses trois voitures dans des accidents, la Peugeot de l'équipe de Jacques Villeneuve avait pris le deuxième rang dimanche matin, devant l'autre Peugeot, conduite par Sébastien Bourdais.

Entre 9h47 et 12h21, Villeneuve a effectué son troisième et dernier relais de l'épreuve. À sa sortie de voiture, il affichait une meilleure humeur que la veille.» C'était un bon «'run», a-t-il dit. Il y avait moins de trafic et maintenant que la piste est gommée, ça roule bien. On est peut-être moins compétitif que prévu mais la voiture tient le coup.

Jacques Villeneuve était passablement plus sombre samedi soir. Après son premier relais, au quart de la course, il avait admis que les Peugeot n'avaient, sauf imprévu, aucune chance de l'emporter. « Non, non, s'ils n'ont pas de problèmes, avait-il en parlant des Audi, on ne les rattrapera pas.»

Après avoir attendu son tour pendant quatre heures et demie, Villeneuve avait fait samedi un « triple relais « de deux heures 30. « J'ai roulé au couché du soleil. Je ne voyais rien, a raconté le Québécois. Il y avait beaucoup de voitures Pour un premier «'run», c'était dur. Je ne me suis pas amusé, mais cette nuit, je me suis régalé et ce matin aussi».

Jacques Villeneuve a par ailleurs confirmé son intention de refaire les «24 heures» l'année prochaine. « Tant que ça ne sera pas gagné, il me faudra revenir, a déclaré le pilote. Il faut vraiment faire un 24 heures en entier pour être à l'aise, pour savoir où dépasser, comment freiner. Maintenant je connais bien le circuit.»