Plus souvent encore, si c'était possible. Ainsi, pas question pour lui de faire qualifier sa voiture par quelqu'un d'autre à Montréal, un luxe que se permet Jeff Burton, qui aura Scott Weimer comme «shadow driver» pour les essais et les qualifs. Edwards fera tout le boulot lui-même.

Plus souvent encore, si c'était possible. Ainsi, pas question pour lui de faire qualifier sa voiture par quelqu'un d'autre à Montréal, un luxe que se permet Jeff Burton, qui aura Scott Weimer comme «shadow driver» pour les essais et les qualifs. Edwards fera tout le boulot lui-même.

«Je vais manquer un peu d'action à Pocono - la course a lieu dimanche -, mais comme c'est plus simple sur circuit ovale et que je connais bien l'endroit, je préfère faire le maximum de travail ici», a déclaré Edwards.

Néanmoins, le pilote n'a l'air aucunement stressé. Reluquant volontiers la faune estivale et peu vêtue qui déambulait dans le Vieux Port, hier, le bonhomme a visiblement l'air confiant, presque au-dessus de ses affaires.

La chaleur? «J'ai un excellent entraîneur et je m'entraîne beaucoup. En fait, j'aime mieux quand il fait très chaud car ça permet de départager les pilotes», a déclaré Edwards.

L'importance des qualifs? «Ce n'est pas une question de vie ou de mort. Il va aussi falloir être patient, en plus d'avoir une bonne stratégie d'arrêts aux puits, a-t-il tempéré. On pourrait par exemple choisir d'entrer le premier lors de la dernière séquence d'arrêts et rester en piste jusqu'à la fin, ce qui pourrait faire la différence.»

Il ne s'inquiète pas non plus de l'usure prématurée des freins, une crainte exposée hier par son directeur d'écurie, Pierre Kuettel. Comme Patrick Carpentier, d'ailleurs, il estime que les gros freins des bolides Busch vont amplement suffire à leur tâche.

Faut-il rappeler que le circuit Gilles-Villeneuve a la réputation de ne pas être tendre pour personne? On verra bien.