«Nous avons fait quelques petites modifications de réglages après le rallye d'Argentine, rien d'énorme, mais nous espérons que cela va améliorer un peu nos performances», explique le Finlandais, en soulignant qu'en Argentine «lors de la première journée complète, il n'y avait qu'un dixième de seconde au kilomètre entre Loeb et moi».

«Nous avons fait quelques petites modifications de réglages après le rallye d'Argentine, rien d'énorme, mais nous espérons que cela va améliorer un peu nos performances», explique le Finlandais, en soulignant qu'en Argentine «lors de la première journée complète, il n'y avait qu'un dixième de seconde au kilomètre entre Loeb et moi».

«Ce n'est pas beaucoup, mais par les temps qui courent ce n'est pas facile de trouver ce dixième, alors nous travaillons beaucoup pour réduire cet écart», ajoute le double champion du monde (2000, 2002). Comme ses collègues de travail, Grönholm apprécie de plus en plus le parcours sarde -modifié à 50% cette année- sur une île où les équipes d'usine viennent souvent faire des essais privés.

«La première fois que nous sommes venus ici (2004), les spéciales n'étaient pas très agréables, mais depuis les organisateurs ont enlevé les pistes les plus étroites et les plus cassantes», observe Marcus. «C'est l'un des rallyes où la terre est la plus abrasive, et s'il fait chaud il faut vraiment essayer de préserver ses pneus. Mais il y a un tel rythme qu'on est obligés de rouler à fond, il n'y a pas d'autre solution».

«Écart minime»

En roulant à fond, Grönholm n'a gagné qu'une seule fois en 2007 (Suède), comme son coéquipier Mikko Hirvonen (Norvège), alors que Loeb vient d'enchaîner trois victoires d'affilée, sur terre (Mexique, Portugal, Argentine), en plus du Monte-Carlo en ouverture de la saison. Mais à cause de son faux pas en Norvège, le triple champion du monde français n'a que trois points d'avance.

«Cela représente beaucoup d'effort et de prise de risques pour un écart finalement minime. Le barème du championnat est ainsi fait. Cela nous a aussi rendu service par le passé. Il faut en tenir compte et construire sa course en conséquence. Si une victoire n'est pas possible à la régulière, la moins mauvaise place reste encore la deuxième», observe Loeb.

Info ou intox ? On imagine mal Loeb lever le pied pour assurer une deuxième place, derrière Grönholm, alors qu'il reste dix rallyes cette saison. Dont deux très délicats en trois semaines, Sardaigne et Grèce, avant les vacances d'été des pilotes, ingénieurs et mécaniciens, de début juin à début août.

Comme à chaque manche mondiale, la journée la plus intéressante à suivre sera probablement celle de vendredi, avec une première étape, au sud d'Olbia, sur laquelle Loeb aura un petit handicap: trouver les bonnes trajectoires en balayant la piste, en tant que leader du championnat du monde.

«Lors de la première boucle, vendredi matin, la chaussée est recouverte de beaucoup de graviers et il y a un tel balayage à effectuer que je ne peux pas pronostiquer ce qui va se produire. Je partirai pour gagner mais j'adapterai ma tactique en fonction des événements», dit Loeb.

Sur ce point, on peut lui faire confiance. Et comme Loeb est un maître tacticien, Grönholm a encore du souci à se faire, ce week-end en Sardaigne.