Hier, Tag avait les yeux d'un enfant dans un magasin de jouets. Des yeux vifs, allumés, extasiés et excités. «Le monde va être fou! Le circuit est fabuleux. Pis, je vous le dis, ça en prend des grosses entre les jambes, ça va vite. On atteint 184 milles (297 kilomètres à l'heure!!!) en sortant de la grande courbe. On descend en deuxième vitesse juste une fois. C'est incroyable. Je vous le dis, tous les gars capotent au volant. Ils n'en reviennent pas. Ils aiment ça au bout», racontait Tagliani en jasant avec des journalistes et quelques curieux.

Hier, Tag avait les yeux d'un enfant dans un magasin de jouets. Des yeux vifs, allumés, extasiés et excités. «Le monde va être fou! Le circuit est fabuleux. Pis, je vous le dis, ça en prend des grosses entre les jambes, ça va vite. On atteint 184 milles (297 kilomètres à l'heure!!!) en sortant de la grande courbe. On descend en deuxième vitesse juste une fois. C'est incroyable. Je vous le dis, tous les gars capotent au volant. Ils n'en reviennent pas. Ils aiment ça au bout», racontait Tagliani en jasant avec des journalistes et quelques curieux.

Les voitures étaient retenues dans les garages parce que deux chevreuils sont venus faire un tour sur le circuit en avant-midi. Un problème qui sera réglé pour la course puisque toute la piste est clôturée. On va s'affairer à les chasser du circuit et on va passer à un autre appel.

Il reste beaucoup de boulot à abattre avant le Grand Prix du 1er juillet. La petite route qui mène à la piste quand on sort du village est trop cahoteuse pour accueillir les invités de Champ Car. Ça fait campagne pas pour rire.

Mais les amateurs vont pouvoir compter sur une entrée beaucoup plus accueillante le long de la 327, entre le rond-point de la montée Ryan et le village de Mont-Tremblant. Ainsi que des espaces de stationnement à l'aéroport tout proche du circuit. Un système de navettes va être mis en place.

C'est simple. Si la température est le moindrement clémente, les fans de chars vont pouvoir se taper un party assez incroyable. La région est belle à pleurer, les infrastructures sont améliorées depuis la mise en valeur de la montagne et des terrains de golf et les gradins vont offrir une vue imprenable sur le circuit.

Justement, le circuit est la perle cachée dans cette histoire. Il y a 20 ans, je me suis offert le cours de pilotage de trois jours de l'école Jim Russell. Au volant de formules 1600. Que ce soit le Nemrod ou le Diablo, que ce soient les «s» passés la chicane ou que ce soit les longs virages avant la ligne droite, la piste offre des challenges passionnants pour un pilote.

C'était génial et inoubliable pour un élève qui transformait les maringouins en spectateurs dans son imaginaire. Quel est, pensez-vous, le trip des gaillards qui tournaient, hier, en 1 min 17 sec?

Je suis volontaire pour couvrir ce week-end de courses. Même s'il ne fait pas beau.

Plusieurs connaisseurs s'attendaient à voir Andrew Ranger venir faire son tour dans le paddock de Tremblant. En discutant avec Paul Giantalozzi, un des propriétaires de Champ Car, j'ai appris que la compagnie espérait mettre un pilote de plus en piste pour le reste de la saison.

Ranger se cherche justement un volant. Hier, Paul Newman et plusieurs autres patrons d'écurie étaient à Tremblant.

Ç'aurait peut-être été un bon moment pour venir serrer des mains. Question de montrer qu'on est vraiment déterminé, qu'on est prêt à faire des sacrifices pour réussir.

Ils étaient plusieurs connaisseurs, hier, dans la tente des médias à soutenir que Ranger n'est pas aussi «vaillant» qu'il le faudrait pour faire progresser sa carrière. Et qu'avant de blâmer son agent Alan Labrosse, vaudrait mieux fouiller davantage le dossier.

Michel Villeneuve, de bonne humeur

Il m'est arrivé souvent de taquiner Michel Villeneuve. Et parfois, de le critiquer pour certaines de ses positions à la télé ou à la radio. Mais tout ça, c'est de la business. Michel Villeneuve, c'est un vieux chum.

Ça fait un maudit bout que j'ai découvert que c'était un homme passionné et généreux et qu'il donnerait sa chemise pour aider un démuni. Je sais aussi qu'il est exigeant et qu'il n'est pas toujours facile à vivre. Surtout au travail.

On me demande souvent «Comment est Michel Villeneuve dans la vraie vie?». Je réponds toujours «Encore pire». Ça ne veut rien dire. Pire que quoi? Il a une grande gueule en ondes? C'est parce qu'il s'est mieux préparé que d'autres et qu'il a des choses à défendre. Et les arguments pour le faire. Il prend beaucoup de place dans une rédaction? C'est parce qu'il travaille plus fort, qu'il est loyal à une entreprise et que les paresseux l'horripilent.

Michou est un joyeux compagnon. Bachelier en bibliothéconomie, il est aussi cultivé que curieux. Une journée à marcher avec lui dans les rues de Paris passe aussi vite qu'une demi-heure d'Au-dessus de la mêlée.

Je l'ai joint, hier, à l'hôpital. La voix était bonne et Villeneuve était de bonne humeur. Il attendait le résultat d'un autre électrocardiogramme dans la matinée: «On ne sait pas encore ce qui s'est passé. Mais je me sens en pleine forme», a-t-il lancé à l'autre bout de la ligne.

Villeneuve est plus sensible qu'il ne le montre: «La décision de quitter TQS a été déchirante. J'étais très attaché au réseau. Et puis, il y a la mise en demeure, tout ça, c'est du stress», de raconter Villeneuve.

Radio-Canada va attendre son retour sur pieds pour confirmer qu'il va prendre la barre de l'émission de fin de soirée à compter de septembre. Après, on va retrouver le Michel Villeneuve que les gens aiment tant haïr. Baveux, fendant mais mauditement bien informé.

Parlant de Radio-Canada, il fait bon retrouver la société d'État en Allemagne pour le combat de boxe de Stéphane Demers cet après-midi. Ça signifie que les patrons sont vraiment décidés à retrouver leur public, le monde ordinaire qui déborde du Plateau.

Quant à Stéphane Demers, il se retrouve dans un combat où tout peut arriver. Normalement, il ne devrait pas faire le poids devant Arthur Abraham. Mais ce dernier a subi une fracture de la mâchoire lors de son dernier combat et on ne sait jamais comment vont réagir les os ressoudés sous le choc des coups.

Quand même, normalement, il faut favoriser le champion local.

Surtout en Allemagne.