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Pour la première fois en cinq courses cette année, la pole ne sera donc pas occupée par une Ferrari puisque la mieux placée des F2007 sur la grille est celle de Felipe Massa, en troisième position. Aucune Flèche d'argent n'était partie en tête de meute depuis le GP d'Italie-2006.

Le double champion du monde savoure donc cette seizième pole de sa carrière, mais, l'Espagnol refuse de s'emballer, connaissant trop bien les aléas de la course monégasque.

Surtout si, comme on peut le craindre, la pluie vient se mêler aux débats.

«Le Grand Prix risque d'être imprévisible, estime Alonso. Même en partant de la pole, rien n'est joué car la course est très longue et elle peut tourner à la loterie».

Le sinueux tracé urbain dont il faudra boucler 78 tours dimanche, recèle d'innombrables pièges. «Les lignes blanches sont très glissantes et, évidemment, il y en a partout. En plus, les vibreurs sont très hauts car ils sont appuyés sur des trottoirs et donc, entre une chose et l'autre, il ne reste plus beaucoup de place pour mettre la voiture !»

«Préféré»

Pour McLaren-Mercedes, Hamilton a parachevé un excellent début de week-end en s'octroyant la deuxième position et en offrant à l'écurie son premier doublé en qualifications depuis le GP de Belgique 2005. À titre personnel, il se gratifie d'un deuxième départ en première ligne en cinq courses de F1.

«C'est mon circuit préféré !», lance le prodige qui n'a jamais perdu en Principauté. Il y a en effet remporté les deux courses de F3 en 2005 et la course de GP2 en 2006.

«Nous avons la meilleure voiture ce week-end, je suis donc absolument confiant pour la course», poursuit-il.

Massa, qui n'a pu s'approcher qu'à 241/1000 du temps d'Alonso, considère cette position en début de deuxième ligne comme un bon résultat.

«Je suis content car j'ai fait un bon tour, annonce le Brésilien. Vue la vitesse des McLaren, ce n'est pas un mauvais résultat. La pole était difficile pour nous aujourd'hui».

Mais, malgré la difficulté à doubler dans les rues étroites de la Principauté, «la pole n'est pas tout», souligne-t-il. Pour preuve, depuis 1950 et la création du championnat du monde de F1, le GP de Monaco n'a été remporté que 21 fois par un pilote parti de la pole.

Désillusion

La terrible désillusion vient donc de chez Räikkönen qui a cassé sa direction «en touchant un rail de la roue avant droite à l'entrée du second esse de la piscine». La Ferrari a encore un peu roulé avant de s'immobiliser, roues avant qui louchent, voiture incapable de braquer pour passer le virage serré de la Rascasse.

Pourtant, le Finlandais s'était montré plus rapide que son coéquipier brésilien lors des trois séances d'essais libres. D'où son désarroi.

«Je n'ai pas grand chose à dire..., commence-t-il. Après avoir touché le rail, tout semblait aller bien... jusqu'à ce que j'arrive à la Rascasse où la voiture n'a pas pu tourner.»

«Ici, la moindre erreur coûte très cher et ce qui m'est arrivé est vraiment dommage car je pense que j'aurais pu viser la pole», ajoute-t-il.

Avec la quatrième position décrochée par Giancarlo Fisichella mais la 14e seulement pour Heikki Kovalainen, le bilan de Renault était une nouvelle fois mitigé.

Il faut dire que le jeune Finlandais a été gêné à la fin d'un tour rapide par la Red Bull-Renault de David Coulthard. Ce dernier a d'ailleurs été puni: crédité du neuvième temps de Q2, il a été interdit de Q3 puis rétrogradé à la 13e position sur la grille.

Le départ du 65e GP de Monaco est programmé dimanche à 14h00 (08h00 HAE)