(Paris) L’Afrique du Sud, absente du calendrier de Formule 1 depuis près de 30 ans, pourrait y revenir dès la saison prochaine, ont indiqué lundi des sources du milieu de la F1.

L’Italien Stefano Domenicali, le PDG de Formula One, la société qui gère la catégorie reine du sport auto, est arrivé dans la journée dans le pays pour rencontrer des responsables du circuit de Kyalami, au nord de Johannesbourg, où se tiendrait la course. Pour l’heure, rien n’est signé.

Le circuit a accueilli des GP de Formule 1 de 1967 à 1985, avant de disparaître du Championnat du monde pour cause de boycottage contre le régime raciste de l’apartheid.

Deux courses y ont été organisées en 1992 et 1993 dans la foulée de la libération de Nelson Mandela, mais une faillite du promoteur a mis un terme à l’aventure sud-africaine de la F1.

L’Autrichien Niki Lauda a gagné trois fois à Kyalami, et le Français Alain Prost deux fois, dont la dernière course en 1993.

Depuis, plus aucun GP de F1 n’a été disputé sur le continent africain.

Plus tôt cette saison, le promoteur du championnat Formula One a déjà annoncé l’arrivée d’un nouveau Grand Prix en 2023, à Las Vegas.

À l’inverse, plusieurs des courses programmées cette saison ne sont pas encore assurées de figurer au calendrier l’année prochaine, notamment le GP de France ou celui de Belgique.

Pour l’heure, Formula One envisage un nombre record de 24 courses la saison prochaine, sous réserve de l’évolution de la situation sanitaire liée à la COVID-19 en Chine, où une course est prévue.

Les « Accords Concorde », qui régissent la gouvernance et la répartition des revenus de la F1, limitent à 24 le nombre de grands prix sur une saison.