007. C'est le numéro que portait l'une des voitures de l'écurie Aston Martin lors des 24 heures du Mans, qui ont eu lieu les 11 et 12 juin.

Aston Martin Racing avait décidé en septembre dernier de lancer un programme de trois ans au Mans. L'Aston Martin 007 n'a (bien sûr) aucun des gadgets d'espion de la fameuse DB5 dont James Bond (alors joué par Sean Connery) a pris possession en 1964 dans le film Goldfinger.

«Le but premier de l'équipe au Mans en 2011 est d'accumuler expérience et données pour nourrir nos ambitions de gagner au terme avant la fin de notre ambitieux programme de trois ans», affirme George Howard-Chappell, patron de l'écurie Aston Martin, qui a ajouté avant la course que les deux voitures «ne seront pas poussées à la limite» au moment de leur baptême du feu.

L'autre Aston Martin AMR-One LMP1 inscrite au Mans portait le numéro 009. Pour les fans de James Bond, l'auteur Ian Fleming parle d'un agent 009 dans le roman Thunderball et on lui donne même un nom, Peter Smith, dans le film du même nom. Il meurt d'un couteau lancé dans le dos au tout début du film Octopussy.

Au fait, les deux prototypes AMR-One LMP1 ont terminé aux deux derniers rangs du classement général de la course. La 009 a vu son moteur casser dès le début de l'épreuve alors que la 007 a vu un problème de pompe à eau et d'alternateur ruiner ses chances après seulement... quatre tours. James Bond nous a habitués à mieux...