Rio de Janeiro est « prêt à accueillir le monde » à l'occasion des JO 2016 (5-21 août), a déclaré une responsable du Comité international olympique (CIO) lundi à l'issue de sa dernière visite d'inspection dans un communiqué.

« Rio 2016 est prêt à accueillir le monde », a dit Nawal El Moutawakel, présidente de la commission de coordination du CIO. « Les athlètes peuvent s'attendre à séjourner dans un village olympique exceptionnel et à concourir dans des installations absolument remarquables ».

« Avec le Corcovado et le Pain de Sucre en arrière-plan, les nouvelles installations ultramodernes des quartiers de Barra et Deodoro, en passant par le stade emblématique de Maracana et la plage de Copacabana, je ne peux imaginer décor plus spectaculaire pour les sportifs et sportives d'élite du monde entier qui viendront y faire la démonstration de leurs talents sous les yeux du monde entier », a ajouté la Marocaine.

« Après l'organisation réussie de 44 épreuves tests, l'équipe de Rio 2016 et les sites sont prêts à entrer en service ; les dernières touches de l'aménagement olympique sont maintenant apportées avant que les athlètes ne commencent à arriver d'ici une quinzaine de jours », assure le CIO.

À propos des inquiétudes concernant le virus Zika, qui peut déclencher une microcéphalie chez les foetus des mères enceintes infectées, le CIO a rappelé les conditions climatiques d'août et septembre qui réduiront la présence de moustiques, ainsi que la dernière recommandation de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), de n'imposer « aucune restriction » aux voyages vers « les villes brésiliennes qui accueilleront les Jeux olympiques et paralympiques ».

Plusieurs golfeurs de renommée mondiale, notamment Jason Day et Rory McIlroy, N.1 et 4 mondiaux, ont fait part de leur refus de se déplacer à Rio pour les Jeux en raison des risques liés au virus Zika.

Au sujet de l'insécurité à Rio, le CIO souligne que « les autorités brésiliennes ont réaffirmé leur engagement à offrir des Jeux sûrs, avec des forces de sécurité combinées s'élevant à 85 000 agents afin de garantir la sécurité du village olympique, des sites sportifs et des infrastructures clés, telles que les aéroports de la ville et les routes principales. Qui plus est, le personnel de sécurité de 55 pays participera à l'effort sécuritaire pour les Jeux ».

Le Brésil, qui accueille les premiers JO d'Amérique du Sud, connaît une récession économique historique et une crise politique avec la procédure en destitution de la présidente Dilma Rousseff, suspendue de ses fonctions le 12 mai et qui devrait être jugée par le Sénat fin août.