Le Kényan Eliud Kipchoge, le maître du marathon mondial, a pulvérisé dimanche le record du monde en remportant le marathon de Berlin en 2 h 01 : 39.

Le temps d'abord affiché de 2 h 01 : 40 a été corrigé peu après l'arrivée.

Le précédent record avait été établi sur le même parcours berlinois en 2014, par un autre Kényan, Dennis Kimetto, qui avait bouclé les 42,195 km en 2 h 02 : 57.

« Mon seul mot est merci ! », a-t-il lancé peu après l'arrivée, remerciant tout son entourage et les organisateurs berlinois, après avoir célébré son exploit presque à la manière d'un footballeur, montrant qu'il lui restait encore de l'énergie.

Seul au monde, Kipchoge est parti en tête dès le coup de pistolet de départ, seulement précédé de ses lièvres chargés de lui donner le tempo durant la première heure.

De sa foulée légère, il a avalé l'asphalte et creusé peu à peu l'écart sur les temps de passage de Kimetto, profitant des conditions parfaites en ce dimanche automnal : une température autour des 20 °C au moment de l'arrivée, un temps sec et ensoleillé et surtout pas un souffle de vent.

Totalement seul durant les 17 derniers kilomètres, après avoir épuisé son dernier lièvre, celui qui dit souvent « la force mentale est la clé » n'a rien lâché : « Oui, c'était dur d'être seul, mais j'avais confiance, j'avais dit que je courrais ma propre course, en suivant ma planification, et j'avais confiance ».

Chez les dames, la Kényanne Gladys Cherono, vainqueur l'an dernier, s'est de nouveau imposée en 2 h 18 : 11.