Voici notre plus récente cuvée de réponses.

Le tennis à Montréal et à Toronto

Si je saisis bien, dans le circuit de l’ATP, ce qui distingue le Grand Chelem des autres niveaux est la réussite de 3 manches sur 5, les autres tournois étant des 2 de 3. Toutefois, dans le circuit WTA, tous les tournois se jouent au meilleur de 3 manches. Qu’est-ce qui distingue alors le niveau de difficulté dans les différents niveaux, tant dans le circuit de l’ATP que dans celui de la WTA ? Qu’est-ce qui fait que l’Omnium Banque Nationale est ainsi classé au niveau Masters 1000 ?

Jean-Marc B.

Réponse de Nicholas Richard :

La différence entre les niveaux des tournois, outre le fait que les hommes doivent gagner trois manches lors des tournois du Grand Chelem, est le nombre de joueurs inscrits à la compétition. Par exemple, aux derniers Internationaux des États-Unis, 128 joueurs faisaient partie du tableau principal tant chez les hommes que chez les femmes. Tandis qu’à l’Omnium Banque Nationale, 56 joueurs font partie du tableau. Ainsi, les tournois majeurs sont beaucoup plus difficiles à gagner en raison du nombre d’adversaires à défaire. Quant aux tournois de calibre 250, comme les Championnats Banque Nationale de Granby, 32 joueuses seulement sont inscrites, ce qui augmente les chances des joueuses de gagner le tournoi.

Le double

De quelle façon sont formées ou choisies les équipes de double au tennis ?

Eric Bertrand

Réponse de Nicholas Richard :

La réponse à cette question est étonnamment fort simple : les joueuses se choisissent entre elles. Parfois, en voyageant et en jouant sur le circuit, des joueuses développent une complicité avec certaines de leurs rivales. Si bien que lorsque vient le temps de choisir une partenaire de double, les joueuses choisissent une personne avec qui elles ont une affinité et elles s’inscrivent ensemble aux tournois. Parfois, des entraîneurs peuvent organiser une rencontre entre deux joueuses parce qu’ils pensent que cela peut fonctionner, mais habituellement, le dernier mot revient aux joueuses.

Encore des questions sur Weber

Je suis un lecteur assidu. Je n’ai jamais compris l’échange de Shea Weber et pourquoi les Golden Knights de Vegas l’ont accepté. Cela augmente leur masse salariale de 7,8 millions pour 4 ans et ils dépassent déjà le plafond salarial. Je comprends que Weber est dans la réserve de blessés à long terme, mais à quoi bon ? Les Golden Knights ont échangé Evgenii Dadonov, mais il compte seulement pour une année à 5 millions dans la masse salariale du Canadien. C’est à n’y rien comprendre… Merci de m’éclairer !

Jean-Yves Masson

Réponse de Mathias Brunet :

Merci de nous lire. Le salaire de Weber occupe en effet 7,8 millions sur la masse salariale, mais en le plaçant sur la liste des blessés à long terme, les Golden Knights bénéficient d’un allégement salarial. Je vous épargne les détails de la convention collective, mais ils pourront dépasser le plafond salarial de plusieurs millions malgré le contrat de Weber, contrairement à Dadonov, un joueur en santé, dont le salaire aurait compté entièrement sur la masse.

La glace est-elle trop petite ?

La Ligue nationale de hockey devrait-elle revoir les dimensions des patinoires ?

Pierre Rheault

Réponse d’Alexandre Pratt :

Oui. Les dimensions des patinoires dans la Ligue nationale de hockey n’ont pas changé depuis 1929. Sauf que les joueurs, eux, sont plus grands, plus gros et plus forts. Il y a aussi plus d’officiels sur la glace qu’à l’époque. Conséquence : le trafic est dense. Les risques de collision — et de blessure — sont plus élevés que dans le temps d’Aurèle Joliat. Maintenant, entendez-vous quelqu’un s’en plaindre ? Moi non plus. C’est pourquoi le statu quo sera maintenu encore longtemps.

Le salaire du camp

Les joueurs obtiennent-ils une rémunération, une compensation ou un soutien quelconque de la part des équipes pendant le camp d’entraînement ? Certains ont évidemment le privilège d’avoir un contrat professionnel en poche, mais ce n’est pas le cas de tous.

Jocelyn Baril

Réponse de Guillaume Lefrançois :

Les joueurs n’ont pas de salaire à proprement parler, mais leurs dépenses sont effectivement couvertes. Dans l’amendement 79 apporté à la convention collective de 2013, il est écrit que les joueurs qui détiennent un contrat de la LNH, à l’exception des contrats d’entrée, ont droit à un vol aller en classe affaires vers la ville où a lieu le camp d’entraînement. Ces joueurs ont aussi droit à une indemnité quotidienne et à un hébergement. Cela dit, la majorité des joueurs établis retournent simplement à la maison où ils habitent pendant la saison.Les joueurs détenant un contrat d’entrée ont les mêmes droits, sauf que l’équipe peut fournir un billet d’avion en classe économique. Quant aux joueurs détenant un contrat d’essai, la convention collective prévoit que les équipes paient le billet d’avion, l’hébergement et une indemnité quotidienne, en plus des repas qui sont offerts à l’aréna après un entraînement ou un match.

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