(Montréal) Le Comité olympique canadien a investi 10 millions dans des initiatives de sport sécuritaire, citant un appel à l’action de la ministre des Sports du Canada, Pascale St-Onge.

David Shoemaker, le président-directeur général et secrétaire général du Comité olympique canadien (COC), en a fait l’annonce lors de la séance annuelle de l’organisation, samedi.

« Les athlètes et les leaders du monde du sport sont d’avis que la situation actuelle de notre système est insoutenable, a indiqué Shoemaker, par voie de communiqué. Nous voulons tous un système sécuritaire et accessible qui produit également des résultats sur la scène mondiale. Pour y arriver, nous devons travailler en collaboration pour trouver et mettre en œuvre des solutions. »

La ministre St-Onge a affirmé qu’il y avait une crise du sport sécuritaire au Canada et qu’au cours des derniers mois, la gymnastique, la boxe, le bobsleigh et le skeleton ont écrit à Sport Canada pour demander des enquêtes indépendantes sur leur sport.

« Nous devons engager l’ensemble de la communauté sportive dans nos efforts pour créer un environnement sportif canadien plus sécuritaire, a insisté St-Onge. Il s’agit d’un problème collectif qui nécessite une solution collective. Nous devons continuer à travailler ensemble et à bâtir sur ce qui a déjà été fait collectivement pour nous assurer que nos athlètes soient en mesure de s’épanouir dans un environnement sportif exempt d’abus, de harcèlement, de discrimination et de mauvais traitements. »

Le COC a déclaré qu’il continuera à travailler avec les représentants des athlètes, les dirigeants des organisations nationales de sport, Sport Canada, l’Association canadienne des entraîneurs, le Bureau du commissaire à l’intégrité du sport et d’autres pour identifier les domaines d’investissement qui peuvent inclure la prévention, l’éducation et la gouvernance.

« Il s’agit d’une annonce importante du COC et d’un pas encourageant dans la bonne direction pour l’ensemble du système sportif canadien, a mentionné Rosie MacLennan, double championne olympique de trampoline et présidente de la commission des athlètes du COC. Pour que les athlètes donnent le meilleur d’eux-mêmes, nous avons besoin d’un système sûr, équitable et qui place au centre la santé mentale et physique des athlètes. »

La séance annuelle de trois jours a réuni la direction, le conseil d’administration et les dirigeants des organisations nationales de sport du COC et a présenté une série de conversations sur le sport sécuritaire, selon les dires de l’organisation.