Mauvaise conduite Le sport dans lequel vous auriez aimé être un athlète de haut niveau : vos réponses

Le golf, un sport très technique qui se joue à l’extérieur dans des environnements verdoyants immenses. C’est comme une longue marche dans de larges espaces verts, tous plus beaux les uns que les autres. Une activité non violente, qui exige des compétences techniques, une concentration exceptionnelle et une philosophie plutôt zen, car la compétition est contre soi-même durant plus de quatre heures sur des terrains qui ne se ressemblent jamais d’une journée à l’autre.

Un seul choix pour moi : pilote de Formule 1, un rêve depuis que j’ai vu Gilles Villeneuve remporter le premier Grand Prix du Canada présenté à Montréal. J’avais 12 ans à l’époque. Je rêvais de parcourir la planète et de conduire les voitures les plus sophistiquées et les plus belles au monde. Toutefois, s’il y a un sport inaccessible, c’est bien celui-là ! C’était déjà le cas quand j’étais adolescent, ce l’est bien plus maintenant. Il n’y a que 20 places disponibles. De plus, il ne suffit pas d’avoir du talent : il faut surtout être soutenu par un très riche commanditaire, à moins d’avoir un père milliardaire comme Lance Stroll. Aucune importance dans mon cas : j’ai la passion, mais pas le talent !

Lorsque j’étais adolescent, je rêvais d’accomplir un exploit à la Bo Jackson. Cet athlète fut l’un des rares à exceller dans deux sports, soit le baseball et le football. Moi, je me voyais dans la peau d’un défenseur du Canadien de Montréal de novembre à mai et, après avoir remporté la Coupe Stanley, d’un joueur de premier but des Expos de Montréal de mai jusqu’en octobre, aidant mon équipe à remporter la Série mondiale. Malheureusement, contrairement à Bo, je n’avais aucun talent pour ces deux sports !

J’aurais aimé faire du patinage de vitesse longue piste. Mon père en a fait durant son adolescence à Ottawa, ce que j’ai appris plus tard en découvrant ses trophées. À ce moment, je jouais au hockey midget, coéquipier de Jean Potvin, mais avec beaucoup moins de talent. À cette époque, Ottawa n’avait pas d’anneau de patinage de vitesse et j’ai mis une croix sur cette possibilité de rechange.

Le baseball aurait été mon choix. Pas trop difficile quand même, risque de blessure peu élevé, sport de plein air qui se joue dans des conditions climatiques presque idéales. Et surtout, le salaire ! My God qu’ils sont payés cher pour ne pas faire grand-chose.

Plus jeune, j’étais fasciné par le décathlon, surtout par les performances de Bruce Jenner. C’était à mes yeux comme les travaux d’Hercule avec toutes ces différentes épreuves. J’aurais donc aimé pratiquer cette discipline… et voler des buts au baseball comme Tim Raines et Rickey Henderson !

Puisque j’aurais aussi aimé être acteur et ressembler à Brad Pitt, je dois choisir le soccer, même si je ne suis pas un grand fan. Ainsi, j’aurais pu combiner mes deux talents en une seule activité, en feignant de frôler la mort, lorsque j’aurais été effleuré par un adversaire, avant de marquer le but gagnant pour mon pays à la Coupe du monde, quelques secondes plus tard, à la suite d’une course spectaculaire !

Si j’étais née il y a moins de 20 ans plutôt que dans les années 1940, j’aurais aimé pratiquer la boxe. Jeune, j’avais du punch, du souffle, des jambes, une très bonne endurance et j’ai rarement reculé devant un adversaire. Mais à cette époque, les filles pratiquaient des sports de filles. La boxe ne figurait nullement parmi les possibilités. Alors je n’ai pas boxé, mais j’ai beaucoup utilisé mon talent pour défendre ma position dans tous les jeux et sports auxquels j’ai participé.

J’aurais aimé être un athlète de ski alpin, particulièrement pour la descente ! Je trouve cette discipline incroyablement captivante et impressionnante.

J’ai commencé à jouer au hockey et au baseball à 7 ans. J’étais très bon dans les sports. Mais du hockey, j’en mangeais ; ado, je jouais jusqu’à trois fois par semaine dans les arénas de Montréal et les environs. J’ai joué jusqu’à 55 ans dans des ligues de garage et d’entreprises. Alors pour moi, c’est le hockey comme défenseur.

Assurément en athlétisme, principalement le 400 m. J’ai frôlé les hauts niveaux sans les atteindre. Les plus belles années de ma vie ont été celles pendant lesquelles je m’entraînais au centre Claude-Robillard, entre autres.

Étant un passionné de vélo, j’aurais aimé être un cycliste de haut niveau !

J’aurais vraiment aimé être une joueuse de tennis, mais cela demande une forme physique incroyable.

Le basketball, pour le salaire et l’adrénaline !

Au golf et fouler les allées de deux endroits mythiques : Augusta National et Pebble Beach.