Tenir des compétitions sportives en période de pandémie n’est pas une sinécure. Parlez-en à Roger Deslauriers. Malgré les nombreuses contraintes imposées par la santé publique, le promoteur d’événements équestres a décidé de se lancer dans cette aventure en montagnes russes. Contre vents et marées, il tient à bout de bras le National Bromont, dont les dernières épreuves auront lieu le week-end prochain devant des estrades vides.
Roger Deslauriers n’en est pas à ses premières armes en matière d’événements équestres. En fait, il est le grand patron de l’International Bromont, qui a dû être annulé après avoir été tenu sans interruption depuis 1975. Les défis logistiques, il connaît. La série de mesures à respecter durant la pandémie lui donne toutefois des sueurs froides.
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PHOTO D’ARCHIVES LA VOIX DE L’EST
Roger Deslauriers, promoteur d’événements équestres, constate qu’il est très ardu de faire respecter les règles sanitaires.
« C’est tellement compliqué avec la COVID. Il faut prendre la température de tout le monde. Oh lord, c’est bordélique », a-t-il lancé en entrevue.
Selon le promoteur, le respect des règles est aléatoire, ce qui complexifie la tâche des organisateurs. « On a des [surveillants] qui passent. Il faut que tout le monde ait son masque. Les Québécois ne sont pas complètement disciplinés », a-t-il indiqué.