(New York) Un athlétique chien fermier originaire de Hongrie et un petit chien jadis très prisé de l’aristocratie russe s’ajoutent aux chiens de race homologués par l’American Kennel Club.

Le club a annoncé mardi qu’il reconnaît dorénavant le petit chien russe et le mudi. Cela veut dire que ces chiens pourront dorénavant rivaliser pour la distinction « Best in show » lors de plusieurs compétitions canines aux États-Unis, notamment le grand championnat annuel de l’AKC et le prestigieux concours du Westminster Kennel Club.

Le mudi (qui se prononce moody) est l’héritier de multiples générations de chiens bergers hongrois. Un muséologue s’est intéressé à la race et lui a donné un nom dans les années 1930. On décrit le mudi comme un chien de taille moyenne, au pelage laineux, vigoureux, versatile et travaillant. Il serait capable de garder les moutons, de chasser des sangliers, d’attraper des rats et de participer à des concours d’habiletés canines.

« Ils sont très perceptifs, ils ont une qualité subtile » et ils sont faciles à entraîner, mais on doit les tenir occuper, a dit Kim Seiter, une entraîneuse canine du New Jersey qui en a quatre. « Ils ne pas bons pour les gens inactifs. »

Les chiens — la bonne forme du pluriel est « mudik »— ont orné des timbres hongrois en 2004, tout comme d’autres races du pays.

Le petit chien russe est un descendant de terriers anglais qui était très prisé de la noblesse russe au début des années 1700. Ces chiens minuscules, qui ne pèsent pas plus de 2,7 kilos, sont hauts sur pattes, curieux et enjoués, mais ils peuvent être timides face à des étrangers, disent les éleveurs.

L’AKC est le plus ancien registre de chiens de race aux États-Unis. Il homologue dorénavant 199 races. Pour être homologuée, une race doit compter au moins 300 animaux répartis dans 20 États et les éleveurs doivent s’entendre sur des caractéristiques idéales, de la longueur du pelage à la forme des oreilles.