Des personnalités nous racontent des moments marquants qu’ils ont vécus durant la période des Fêtes ou des rituels qu’ils pratiquent à cette occasion.

Marie-Ève Perron fait partie des milliers d’inconditionnels qui ont visionné 1205 fois le film Astérix et Cléopâtre à Ciné-Cadeau. Elle connaît plusieurs répliques de La guerre des tuques par cœur, elle a déjà coloré des boules de neige pour imiter les enfants du film et elle a longtemps rêvé d’avoir un chien pour l’appeler Cléo. Toutefois, ses Noëls en famille, dans le petit village de Sainte-Rosalie, près de Saint-Hyacinthe, ont surtout été marqués par des traditions musicales.

Au cours des rassemblements dans la maison de sa grand-mère maternelle, les femmes et les filles s’entraidaient pour préparer le repas, alors que les hommes et les gars s’occupaient de la vaisselle, pendant que tout le monde chantait. « On leur donnait nos tabliers de cuisine et des linges à vaisselle, explique la comédienne. Les filles s’installaient autour d’eux, on choisissait des chansons de Noël et tout le monde embarquait ! Imaginez qu’à quatre enfants qui ont plusieurs enfants chacun, ça faisait du monde autour de la table ! » Ils rassemblaient alors leurs voix sans aucune volonté de performance. « On chantait et on faussait tous pareil ! C’est ça qui est beau. C’était très bon enfant. »

La musique était également au cœur des soirées du Nouvel An dans sa famille paternelle, alors que 85 personnes se réunissaient dans une salle pour manger et discuter, avant de danser sur la musique d’un DJ.

On dansait et on buvait jusqu’à minuit, on se souhaitait bonne année et on faisait un tour de chant pendant une ou deux heures de plus. On prenait le micro chacun son tour. On est vraiment des chanteux !

Marie-Ève Perron

Au programme : chansons de Noël, classiques de la musique traditionnelle, chansons à répondre. « Mon père était le meilleur et le plus drôle. Son grand classique était Dondaine la ridaine. Il arrivait à tout prononcer et il prenait plaisir à faire répondre le monde », raconte la comédienne, qu’on pourra voir dans le film anglo-canadien Happy Place en 2020.

La famille proche de l’actrice avait également un faible pour les albums de François Pérusse. « Mon frère, mon père et moi, on se réunissait dans le salon pour écouter ses albums en boucle sur le tape cassette. Il y a d’ailleurs un sketch de Noël extraordinaire, quand sa mère appelle pour savoir ce qu’il veut comme cadeau. » Elle s’amuse même en affirmant qu’il s’agit d’une « maladie mentale » dans sa famille. « On connaît tout de François Pérusse. On se parle entre nous avec des phrases cultes de Pérusse ! »