Des personnalités nous racontent des moments marquants qu’ils ont vécus durant la période des Fêtes ou des rituels qu’ils pratiquent à cette occasion.

Certains pourraient croire que les spectacles de patinage artistique sont davantage des événements sportifs, mais c’est bien mal connaître les Ice Capades. Dans les souvenirs de Michel Jean, les représentations allaient bien au-delà des prouesses athlétiques. « Il y avait quelque chose de divertissant à voir, avec de la danse, des moments comiques et plusieurs personnages, se rappelle-t-il. Les patineurs costumés, c’est ce que je préférais quand j’étais jeune. On retrouvait des personnages de Disney sur glace, avec un côté assez clownesque. »

Aux côtés de Mickey, Minnie, Dumbo et Pluto, on retrouvait à l’époque d’anciens champions nationaux de patinage artistique et plusieurs médaillés olympiques. L’écrivain et lecteur de nouvelles à TVA a assisté une première fois aux Ice Capades avec les enseignants et les élèves de son école primaire, Jean-de-Brébeuf, avant d’y retourner en famille. « Ma mère adorait ça ! Quand j’étais jeune, on allait souvent voir leurs spectacles durant le temps des Fêtes. »

Petit garçon friand de sport, Michel Jean a découvert un autre univers en assistant à ces prestations dans l’ancien Forum de Montréal, quand il avait 10 ans.

Enfant, je n’étais pas du genre à aller voir des spectacles de ballet comme Casse-Noisette, mais j’aimais le mélange de prouesses physiques et artistiques des Ice Capades. Leurs spectacles m’ont montré qu’on peut s’émerveiller devant quelque chose sans que ce soit une performance qui se termine avec un podium et des médailles à la fin.

Michel Jean

Malgré tout le plaisir qu’il ressentait en tant que spectateur, il n’a jamais envisagé de suivre des cours de patinage artistique. « Quand je jouais au hockey, mon coup de patin était mon point faible. J’avais de la difficulté à faire les équipes de catégories atome et pee-wee. Comme j’étais un piètre patineur, je n’ai jamais rêvé de faire du patinage artistique. » Celui qui a récemment publié le roman Kukum a néanmoins gardé un vif intérêt pour les épreuves de la discipline aux Jeux olympiques. Il se rappelle d’ailleurs la performance qui avait valu l’or à Tessa Virtue et Scott Moir à Vancouver en 2010. « J’avais trouvé ça extraordinaire ! On ne voyait plus les difficultés techniques de leur programme, mais seulement l’élégance du geste. En entrevue, Tessa était transfigurée par sa victoire. C’était la plus belle femme du monde ! »