Thierry Vigneault est d'une classe à part. Il se qualifie de «sculpteur de luminaires» et ne s'embarrasse d'aucun complexe. Il a étonné au dernier Salon du design intérieur de Montréal. À preuve, comme base pour certaines lampes, il n'hésite pas à se servir de récipients domestiques - type bouteille de Lavo - en plastique qu'il remplit de ciment. Les formes qui en sortent sont plutôt inusitées!

Thierry Vigneault est d'une classe à part. Il se qualifie de «sculpteur de luminaires» et ne s'embarrasse d'aucun complexe. Il a étonné au dernier Salon du design intérieur de Montréal. À preuve, comme base pour certaines lampes, il n'hésite pas à se servir de récipients domestiques - type bouteille de Lavo - en plastique qu'il remplit de ciment. Les formes qui en sortent sont plutôt inusitées!

 Clin d'oeil plus polisson celui-là, il a créé une collection baptisée Poussi: la base ou une partie de celle-ci est en fourrure recyclée et l'interrupteur est caché dessous... Certaines des lampes de cette série seront notamment en vente chez Harricana, au 3000, rue Saint-Antoine Ouest. Prix de détail: 400$. www.assemblageshalo.com

Dessin sur papier

 Alexandre Brault s'amuse avec le papier. Il dessine des abat-jour fantaisistes sur un vélin qui absorbe l'encre presque comme un buvard. Selon ses propres mots, le créateur «revisite la tradition artistique japonaise en lui insufflant une dimension contemporaine.» Ce sont des pièces uniques sur papier composé exclusivement de fibres de coton. «C'est très résistant. C'est un bon absorbant. De loin, on dirait du tissu», explique-t-il. M. Brault travaille avec l'encre, le crayon, la couture. Pour la base, il utilise des socles de bois: orme gris, noyer noir ou acajou. Produites par la compagnie Brollte, ses petites lampes font fureur auprès des boutiques d'objets d'art. Nommons la boutique du Musée Pointe-à-Callière, Royer Objets et trouvailles, avenue Laurier, ou encore Espace Pépin dans le Vieux-Montréal. Cette lampe de table se vend autour de 160$. www.brollte.com

Phare dans le noir

 Selon le créateur Jean-Pierre de Sélys, «il existe une certaine poésie dans les cimetières de voitures». Le luminaire sur pied présenté ici est conçu avec un phare de camion des années 30. «J'ai gardé le phare tel quel avec l'usure. J'ai juste remplacé l'ampoule et installé un système électrique conventionnel», indique le graphiste, originaire de Belgique, où il a étudié à l'Institut des arts graphiques de Liège. Le phare est posé sur un trépied en bois, sur lequel il a appliqué une couleur métallique et un faux-fini rouille. Cette pièce unique s'est vendue 600$. La collection, signée Saké, comporte plusieurs objets de décoration, dont des suspensions et des «tableaux rouillés» qui ont la particularité de continuer à s'oxyder sur les murs. Jean-Pierre de Sélys a récupéré d'autres vieux phares de camions et s'apprête à renouveler la gamme. info@sakedesign.com

 

Alexandre Brault