Laissé à lui-même, sans être humain pour définir son utilité, il ressemble à une poche de hockey ou à un sac de linge sale. Après le La-Z-boy, voici le Fatboy, un grand coussin qui se moule à toutes nos postures.

Laissé à lui-même, sans être humain pour définir son utilité, il ressemble à une poche de hockey ou à un sac de linge sale. Après le La-Z-boy, voici le Fatboy, un grand coussin qui se moule à toutes nos postures.

Sur le site Internet de la compagnie, des utilisateurs qui lâchent leur fou sont en train de créer une véritable communauté Fatboy. Ils enrichissent le site avec des photos qui les montrent avec leur Fatboy au-dessus du Colisée de Rome, dans un temple d'Angkor Wat, devant la pyramide mexicaine de Chichen Itza, sur la Grande Muraille de Chine, près du Christ Rédempteur de Rio de Janeiro.

Ces fantaisies, réelles ou truquées, ne sont pas sans rappeler les nains de jardin qu'Amélie Poulain faisait photographier par sa copine hôtesse de l'air, devant les attractions touristiques de la planète.

À Québec, la boutique Baltazar de la rue Saint-Joseph vend le Fatboy en exclusivité. Devant les caisses, au pied de l'escalier, il y en a un que les curieux peuvent «essayer». Ils s'y assoient probablement, mais ils pourraient aussi s'y vautrer comme des adolescents. Le Fatboy est fait pour ça!

«Fatboy, c'est la lounge attitude», lit-on sur www.fatboy.nl . Que dire de plus?

Fait de nylon, lavable, ce coussin multifonctionnel contient 330 litres de microbilles d'EPS (expanded polystyrene packaging) qui contribuent à le mouler au corps, quelle que soit sa posture.

Il a été conçu aux Pays-Bas il y a quatre ans. Il serait aujourd'hui distribué dans environ 80 pays.

Guylaine Allard, directrice du magasin Baltazar, affirme que le Fatboy plaît aux trentenaires. Il est offert dans 15 coloris différents (299 $), ainsi qu'en trois motifs rétro (350 $).

Il se décline en plusieurs versions : pour enfants, pour chiens, pour chats, en hamac, en pouf, en format élargi pour la plage.

On en veut un, mais on ne souhaite pas que son nom s'applique à notre propre personne.